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Côte-à-Côte ou Face à Face ?

On se souvient de cette déclaration de Gérard Collomb, Ministre de l’Intérieur, au moment où il quitta ses fonctions le 3 octobre 2018 « Aujourd’hui on vit côte-à-côte je crains que demain on vive face-à-face »

Les circonstances actuelles vont beaucoup plus loin qu’il ne le pensait à l’époque car il ne s’agit plus de scinder la société en deux blocs : Français de souche contre Immigrés mais de constater que justement ce sont les Français de souche qui se sont maintenant séparés en trois camps irréductibles, France insoumise, Communistes et Écologistes à Gauche, Macron et les centristes au milieu et le reste des Français à Droite LR, RN et Reconquête même si chaque camp reste encore cruellement divisé.

Cette situation extrêmement dégradée se constate à maintes occasions : Interviews agressifs de certains journalistes contre notamment Marine Le Pen, Jordan Bardella, Éric Zemmour, Marion Maréchal, les interrompant sans cesse sans même se rendre compte qu’à chaque fois ils augmentent leur score.

Attitudes inacceptables de certains responsables politiques tels que Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot, Danièle Obono, Manuel Bompard, Louis Boyard et l’ineffable Sandrine Rousseau pour qui qualifier le Hamas de mouvement terroriste leur arracherait la bouche tant leur « pêche aux voix » est déterminante pour espérer arriver un jour au pouvoir !

Refus obstiné d’Emmanuel Macron de faire appel au peuple par référendum pour trancher certaines questions, l’immigration et la sécurité par exemple, qui pourtant recueillent un très large consensus transpartisan.

Les épreuves récemment traversées en France depuis 2012, attentats terroristes ayant causé la mort de 272 personnes et fait près de 1200 blessés malgré 72 attentats déjoués par la DGSI, les plus tragiques restant en 2015 ceux de Charlie Hebdo et du Bataclan disputent la vedette aux assassinats ciblés du terrorisme islamique contre Samuel Paty et Dominique Bernard.

Ces attaques terroristes se nourrissent du drame israélo-palestinien savamment orchestré par l’Iran et ses sbires (Hamas sunnite et Hezbollah chiite) et peu de gens se souviennent qu’en 1948 le partage de la « Terre promise » proposé par l’ONU (création de deux Etats équivalents et Contrôle international sur Jérusalem) pourtant nettement plus favorable aux Palestiniens qu’aux Juifs, fut aussitôt accepté par Ben Gourion et les grandes puissances, y compris l’URSS, mais immédiatement refusé par l’ensemble des pays arabes.

Il parait même que Ben Gourion, devant ce refus, aurait glissé au jeune Shimon Peres, futur Premier ministre, au milieu de la liesse populaire israélienne « Tu vois, aujourd’hui, ils dansent, mais, demain, ils verseront leur sang ».

On est donc à nouveau comme en 476 lors de la chute de Rome ou comme en 1453 lors de la prise de Constantinople face à un choc de civilisations.

Et même s’il existe des Musulmans français totalement intégrés dont notre pays peut être fier et des non pratiquants voire agnostiques issus de l’immigration qui donnent un premier prénom français à leurs enfants pour faciliter leur assimilation, la pression de la rue dans nos quartiers islamisés devenus des territoires perdus de la République reste si forte qu’il est impossible de se soustraire aux pressions intégristes (Ramadan, port de la jupe, abandon du voile ou de l’abaya) encouragées par des Imams à la solde des Frères Musulmans ou de la Turquie et par des trafiquants de drogue qui quadrillent ces banlieues où nos Bobos viennent s’approvisionner dans l’indifférence (pour ne pas dire la complicité) policière.   

Les humanistes partisans de la Paix mais désireux de ne pas assister à la chute de notre civilisation doivent s’unir au-delà de leurs différences politiques pour sauver ce qui est essentiel : notre culture, notre mode de vie, nos valeurs républicaines tellement supérieures à celles de la Charia.

Au Proche Orient, il est de notre devoir de participer au sauvetage humanitaire des Gazaouis, de contribuer à exercer des pressions pour libérer tous les otages, d’influencer Israël et les pays arabes avec qui nous entretenons des relations suivies à rechercher au plus vite une résolution des conflits, à convaincre les uns et les autres de l’urgence d’une trêve, à utiliser notre présence au Conseil de Sécurité de l’ONU pour faire adopter des dispositions permettant par exemple de faire accepter à l’Egypte, y compris contre espèces sonnantes et trébuchantes, le fait qu’une force d’interposition multinationale puisse momentanément encadrer sur le territoire égyptien au sud de la bande de Gaza dans le désert du Sinaï, l’accueil des populations civiles quotidiennement bombardées.

Il faut en finir. Le balancier qui oscille depuis 14 siècles entre la civilisation judéo-chrétienne occidentale et l’Islam, flux de la conquête andalouse, reflux des Croisades puis de la Reconquista, flux des Barbaresques écumant la Méditerranée, reflux des conquêtes coloniales, flux migratoire recherché par un patronat irresponsable pendant les 30 glorieuses, reflux des guerres stupides d’Irak, de Libye, de Bosnie, de Syrie, du Kurdistan, d’Al Qaïda en Afghanistan, d’ACMI en Afrique, flux d’une immigration massive risquant de nous submerger, il faut choisir : ou bien accepter comme le fit l’Empire romain de céder la place à une autre civilisation, ou bien résister tout en restant ouvert à ceux qui veulent s’assimiler à notre mode de vie, qui aiment la France et envers qui, en tant qu’êtres humains, notre porte doit toujours rester ouverte.

On entend des débats irréalistes : Doit-on continuer à se poser la question du renvoi des OQTF ou des délinquants étrangers dans leurs pays d’origine ? N’a-t-on aucun moyen de pression envers les pays du Maghreb ? Ne peut-on renvoyer les Africains fichés S originaires des pays qui nous rejettent ? Peut-on plus longtemps tolérer la situation à Mayotte ? Sommes-nous condamnés à laisser passer sans réagir la drogue provenant du Maroc ? Peut-on accepter la pression insupportable des parents islamistes sur les écoles de nos banlieues ? Doit-on par lâcheté ou par indifférence abandonner à la loi des quartiers les Français d’origine immigrée qui veulent respecter nos valeurs ?

Il sera temps, ensuite, de discuter entre Partis d’autres questions essentielles sur le pouvoir d’achat, la sécurité, l’éducation, la fiscalité, la gestion de la dette, des services publics, des retraites, du pouvoir des syndicats et de la participation.

Mais d’abord sauvons la France tout en sauvant le tiers-monde, en luttant contre les passeurs, en aidant à rester dans leurs pays d’origine les professionnels dont ils ont besoin, en revoyant notre politique africaine encore trop néocoloniale, en participant avec les Etats qui le veulent au développement du Far South, l’Afrique du 22ème siècle, en restructurant notre société pour plus d’égalité et de justice sociale.

Sinon comme le lapin de la fable et la belette qui voulait lui ravir son logis nous risquerons tous un jour de nous retrouver à égalité sur le territoire déserté d’une guerre civile ou sous la patte du Raminagrobis d’un conflit mondial.

Pierre Chastanier, 31 Octobre 2023

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