Ah ! la canicule…
Ah ! la canicule…
Avec l’été le spectre de la « Planète en surchauffe » , bon client des chaînes d’infos, nous oblige une fois de plus à rappeler certaines vérités que les écologistes radicaux et leurs alliés émeutiers ne veulent guère entendre.
Le réchauffement climatique et les périodes glaciaires se succèdent sur Terre depuis près de 5 milliards d’années et le climat de notre planète est même nettement plus stable aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été au cours des différentes ères géologiques.
La dernière période glaciaire qui a duré 100.000 ans s’est terminée il y a environ 20.000 ans et depuis nous sommes donc dans une période de réchauffement climatique… jusqu’à la prochaine glaciation !
Comme je l’ai déjà longuement expliqué, l’homme n’est pas pour grand-chose dans ces variations du climat et contrairement à de nombreuses espèces qui ont disparu, l’espèce humaine se débrouille plutôt bien si l’on en croit son taux de croissance actuel !
Le CO2 voilà le coupable, disent les intoxiqués du GIEC (qui oublient que sans CO2 il n’y aurait plus de photosynthèse donc plus de végétation ni de dégagement d’O2) et surtout ceux qui tirent profit de la « taxe carbone » et de la « transition énergétique ». Tant pis si notre économie en périt et si pour économiser l’énergie, nous faisons fabriquer à l’étranger les objets dont nous avons besoin. Nous devons alors les importer, perdant ainsi les emplois correspondants.
C’est d’autant plus stupide que l’énergie économisée ici… sera consommée ailleurs !
Il ne sert pourtant à rien de discuter avec les adorateurs du GIEC, murés dans leur autisme. Même si vous dites à ceux qui confondent les stocks et les flux que :
- La part d’émission annuelle de la France ne correspond qu’à1/20.000ème du CO2 atmosphérique (la diviser par 2 si c’était possible ne changerait pas grand-chose !)
- Les pays en voie de développement ne cessent d’annoncer qu’ils vont accroître fortement leurs émissions pour sortir de la pauvreté
- Le total mondial des émissions annuelles va inéluctablement continuer à croître car les hydrocarbures fossiles – pétrole, charbon, gaz naturel –procureront encore pour longtemps l’essentiel de l’énergie indispensable à l’humanité.
- Les énergies renouvelables intermittentes ne peuvent répondre dans des conditions économiquement acceptables qu’au plus à 10 % des besoins énergétiques totaux et le chiffrage de 80 % avancé par le GIEC est un odieux mensonge ne reposant sur rien.
- Les « objectifs » nationaux de diminution de moitié d’ici 2030 des émissions de CO2 et d’obtention de la « neutralité carbone » d’ici 2050 n’ont aucune chance d’être atteints quelle que soit la désinformation conduite depuis des décennies par les ONG écologistes qui ont pris en mains les Nations Unies
- Les variations de la concentration atmosphérique du CO2 influent très peu sur les variations de température. Si on s’en tient au seul effet de serre, le doublement d’ici 2100 de la concentration en CO2 de l’atmosphère (passage de 400 ppm à 800 ppm) entraînerait une élévation moyenne de la température de 1,1°C
- Quant aux pauvres voitures électriques qui, comme les éoliennes, ont un bilan carbone total catastrophique c’est en semaines (8.5 jours pour ne parler que des seuls véhicules français) qu’il faudrait patienter compte tenu du temps de rechargement (30 mn) si nos 41 millions de véhicules se ruaient une seule fois sur les 100.000 bornes publiques prévues lors des départs en vacances !
Pierre Chastanier, 10 juillet 2023