Brexit, Frexit, Bruxit ?
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Brexit, Frexit, Bruxit ?
Après le départ du Royaume-Uni (Brexit), il reste aux Français 3 options :
1-Accepter après nos pertes de souveraineté successives depuis Maastricht et l’instauration du vote à la majorité qualifiée avec abandon du Droit de Veto, à renoncer à la France, nation indépendante, qui deviendra un État des 40 Etats-Unis d’Europe, comme le Montana est un État des USA avec une souveraineté réduite à des dispositions locales très réglementées, une suprématie du Droit Fédéral sur le Droit National sous contrôle d’une toute puissante Cour de Justice de l’UE, une mise à disposition des autres pays européens de notre force de dissuasion nucléaire, un transfert de richesse puisque nous sommes contributeurs nets en faveur des 10 pays pauvres et mafieux qu’on cherche à faire entrer pour nous diluer davantage aux ordres d’une Commission vendue aux Etats-Unis et un abandon de notre siège au Conseil permanent de Sécurité de l’ONU avec Droit de Veto (La Grande Bretagne conservera le sien) qui nous fera définitivement perdre notre statut de grande puissance.
2 -Essayer de négocier un retour en arrière, comme c’était le cas du temps du Général de Gaulle qui avec le Chancelier Adenauer avait conservé à la France et à l’Allemagne un rôle éminent dans la construction d’une Europe des Nations avec maintien de la souveraineté de chaque Etat et développement de grandes coopérations choisies (CECA, EURATOM, Airbus, Concorde, Ariane…). Ce retour qui serait ardemment combattu par la technocratie Bruxelloise ne pourrait se faire qu’en pratiquant la politique de la chaise vide (empêchant par exemple la signature de traités de commerce mettant à plat nos économies – agriculture par exemple), en refusant de contribuer aux dépenses insensées de l’UE puisque nous sommes contributeurs nets de plusieurs milliards d’€ par an (qu’on arrête de nous mentir en faisant croire que la PAC a sauvé l’agriculture française) et en trouvant des Alliés au sein de l’Europe pour rechercher ensemble des solutions permettant de restaurer la souveraineté des Etats membres, de retrouver un équilibre financier par un retour à des monnaies nationales plus compatibles avec les disparités de nos compétitivités économiques, de résoudre grâce à la « Lex Monetae » une maîtrise de nos dettes (ramenées en FF au taux de 6.55, elles diminueraient instantanément d’un même pourcentage que toute dévaluation que les institutions financières voudraient nous imposer), de conclure hors de l’OTAN, donc de la mainmise américaine une alliance de sécurité et de défense qui pourrait rediscuter avec la Russie, partenaire européen qu’on a bien imprudemment jeté dans les bras de la Chine,
3 -En cas de blocage de constater l’impossibilité d’une entente et de lancer une procédure de Frexit par l’application de l’Art 50 du TFUE permettant un mécanisme de retrait volontaire et unilatéral d’un pays de l’UE, éventuellement associé avec d’autres pays favorables à une Europe des Nations désireux de se joindre à nous soit pour faire une pression définitive sur une Commission « orwellienne » soit pour reconstituer ensemble une nouvelle Union retrouvant les bases des accords initiaux.
Dans la situation actuelle nous sommes vraiment les « dindons de la farce » incapables :
- D’interdire l’entrée sur le marché français de produits ne respectant pas les normes que nous nous imposons (conduisant par exemple nos agriculteurs à la ruine)
- D’appliquer des droits de douane (à l’instar des Américains) sur des produits pour lesquels notre compétitivité est défaillante (voitures chinoises, viande de Nouvelle Zélande, panneaux photovoltaïques, machines-outils …) lorsqu’ils proviennent de pays avec lesquels nos échanges commerciaux sont déséquilibrés (Chine, Allemagne…)
- D’imposer sans négociations harassantes des modifications de nos taux de TVA par exemple pour faire baisser le prix de l’énergie ou des produits de première nécessité
- De sortir d’un accord inique sur l’indexation de l’électricité sur le prix du gaz alors que grâce à un grand emprunt national on pourrait relancer et développer notre industrie nucléaire et retrouver une totale indépendance énergétique
- De limiter l’immigration en fonction de nos besoins et de nos capacités d’accueil et de renvoyer les délinquants et les clandestins grâce à une procédure collective qui nous est interdite par la Cour de Justice Européenne et par la Cour Européenne des Droits de l’Homme (celle-là même qui nous oblige à rapatrier un OQTF qu’on avait renvoyé en Tchétchénie d’autant qu’elle n’est pas partie prenante à l’UE et qu’on pourrait la quitter immédiatement sans formalité)
- De favoriser le développement économique de l’Afrique avant le tsunami démographique qui nous menace.
- De renouer avec une tradition universaliste de la France ouverte au monde dans le respect des indépendances nationales que la Macronie a terriblement mise à mal.
Il n’y a malheureusement pas d’autres solutions même si aujourd’hui nos compatriotes ne s’en rendent pas compte. Espérons que la Lumière jaillira avant qu’il ne soit trop tard !
Pierre Chastanier, 19 juin 2024