Côte-à-côte, Face-à-Face, Dos-à-Dos ?
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Côte-à-côte, Face-à-Face, Dos-à-Dos ?
On se souvient du mot d’adieu lourd de sens de Gérard Collomb, Ministre de l’Intérieur sous le premier mandat Macron, lors de la passation de pouvoir entre lui et le Premier Ministre Edouard Philippe à propos de la situation « très dégradée » dans les quartiers sensibles. Il réclamait avec insistance en Octobre 2018 une « vision d’ensemble pour recréer de la mixité sociale ».
Les récentes émeutes (espérons que le 14 Juillet n’amènera pas une « réplique ») témoignent certes de la justesse de ses prévisions sauf que par « Face-à-Face » il ne s’agit plus aujourd’hui seulement du « Face-à-Face » des jeunes des banlieues contre la Police et les bourgeois des villes mais bien au-delà d’une France désespérément déchirée où Nupes et la Droite ne peuvent plus dialoguer et en sont déjà au « Dos-à-Dos » !
Les jeunes émeutiers issus de l’immigration ou Français de souche partagent ensemble une même haine de la société (Ce qu’on ne peut avoir, on le vole ou on le détruit) et pour certains une véritable haine de la France. La Police excédée doit faire face à une avalanche d’incivilités mais si des violences illégales sont commises elles doivent être condamnées d’où qu’elles viennent dans le respect de la présomption d’innocence.
On a longuement évoqué les causes profondes de cette impossible assimilation que les milliards investis dans des locaux tout justes bons à être détruits ne guériront pas. Il aurait peut-être mieux valu investir ces sommes dans l’éducation, le respect des lois et l’amour de la Patrie, même d’adoption. Mais ce qui nous préoccupe le plus aujourd’hui c’est cette fracture profonde qui s’établit entre Français, entre élus, entre partis politiques refusant de s’écouter.
Chaque interview de Marine Le Pen, d’Éric Zemmour de Marion Maréchal ou de Jordan Bardella par des journalistes pour le moins irrespectueux leur amène un cortège de voix et entraîne le Peuple qui se détourne de la politique depuis le déni du référendum de 2005 vers un vote populiste qui triomphera peut-être avant même la fin du mandat de l’actuel Président !
Emmanuel Macron ne tentera sans doute pas de dissoudre une Assemblée devenue ingouvernable car elle risquerait de revenir avec une majorité nouvelle qui le paralyserait définitivement.
Tout est bon pour ces élus ennemis de la République prêts à tout justifier pour s’attirer les grâces des émeutiers, des islamistes radicaux, des trafiquants de drogue, des adorateurs des Fake News du GIEC.
Qu’ils cassent tout qu’ils s’acharnent sur les flics, les pompiers, les médecins, les professeurs, qu’importe : les naïfs de l’Ultra Gauche croient que ces meutes leur en seront reconnaissantes et n’hésitent pas à défiler, écharpe tricolore en bandoulière, au milieu des indigènes de la République.
L’heure n’est plus à la tentative de dialogue. Il est devenu impossible. Il faudra donc trancher tôt ou tard. Et seul le vote populaire dans une démocratie aura le droit de choisir notre destin.
Espérons que les médias aux mains de l’oligarchie qui se moque pas mal des souffrances du pays permettront des débats utiles pouvant éclairer le peuple avant que si possible dans le calme par un bulletin de vote il choisisse son destin pour éviter qu’un débordement malheureux d’un côté ou de l’autre finisse un jour dans une explosion de violence.
Les démocrates se moquent pas mal de savoir si la Gauche ou la Droite gagnera. Vox populi, vox dei. Mais on ne pourra pas continuer à avancer sur un trépied.
Tôt ou tard il faudra choisir puis agir en conséquence.
Pierre Chastanier, 12 juillet 2023