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Faut-il se manger soi-même pour vivre jusqu’à 120 ans ?

Je vais vous parler aujourd’hui de l’autophagie ?

L’autophagie est un mécanisme clé du maintien de l’homéostasie cellulaire et de l’organisme, processus cellulaire par lequel du matériel cytoplasmique d’origine endogène ou exogène est séquestré par des organites nouvellement formés au sein de nos cellules, les autophagosomes, qui assurent l’élimination de matériels potentiellement dangereux ainsi que le stockage du matériel cytoplasmique qui n’est pas essentiel (pour le recycler en cas de carence nutritionnelle).  

Elle est à l’origine des fonctions de cytoprotection permettant de préserver le microenvironnement intracellulaire de la dégénérescence physiologique ou pathologique qui se manifeste au niveau de l’organisme. C’est donc un processus naturel de nettoyage interne de la vie cellulaire qui élimine les déchets et les composants endommagés permettant ainsi à nos cellules de fonctionner de manière optimale.

Mais c’est loin d’être une simple poubelle cellulaire ; c’est au contraire un processus beaucoup plus sophistiqué et crucial pour la santé qui se présente sous plusieurs formes.

  • La macro-autophagie qui dégrade de grandes structures comme les mitochondries (les centrales énergétiques de nos cellules qui naissent de notre ADN mitochondrial qui comme je vous l’ai déjà expliqué ne nous est donné QUE par notre mère qui elle-même le tient de sa mère et ainsi de suite jusqu’à la nuit des temps.
  • La micro-autophagie qui s’occupe de plus petits déchets.
  • La mitophagie qui élimine spécifiquement les mitochondries défectueuses attaquées par les radicaux libres.
  • La ferritinophagie qui gère le stock de fer de nos cellules.

L’autophagie cellulaire est essentielle pour plusieurs raisons.

  • Elle permet un développement sain dès l’étape embryonnaire.
  • Elle aide à combattre les infections et prévient le vieillissement prématuré.
  • Elle maintient l’équilibre et le renouvellement des cellules et des tissus.

Tout dysfonctionnement de l’autophagie peut conduire à diverses maladies, comme le cancer ou les troubles neurodégénératifs (Alzheimer, Parkinson). De ce fait, elle constitue une voie de recherche prometteuse pour de nouveaux traitements médicaux mais d’ores et déjà on peut exploiter le potentiel qu’elle représente dans l’extension de la longévité grâce à quelques clés :

  • Alimentation : Des régimes comme le jeûne intermittent stimulent l’autophagie.
  • Activité Physique : L’exercice régulier favorise également ce processus.
  • Suppléments alimentaires : Certains nutriments, vitamines et minéraux peuvent contribuer à l’optimiser

En comprenant et en stimulant l’autophagie à travers ces pratiques, il est raisonnable d’envisager la possibilité de prolonger la vie humaine jusqu’à 120 ans, tout en restant en bonne santé.  

Quelques suggestions pratiques :

  • Le jeûne intermittent (méthode des 16/8 : 16 heures de jeûne dans une journée)
  • Le café (riche en polyphénols)
  • L’exercice physique (sports d’endurance minimum 30 minutes par jour)
  • Une alimentation saine, pauvre en sucre et en aliments transformés, et riche en fruits et légumes frais.
  • Une bonne qualité de sommeil
  • Des suppléments alimentaires (Vit D3, Huile de poisson, Acétylcystéine, …)

Pierre Chastanier, 17 novembre 2023

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