Histoires vécues
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Histoires vécues
Hier en attendant mon TGV à la Gare de Valence j’étais à côté d’une smala de Français musulmans le père, un radical bruyant au front profondément frappé par la « tabaa », la marque d’une pratique religieuse parfois sincère mais souvent ostentatoire de la prière, la mère voilée silencieuse, les filles très jeunes mais déjà voilées, sévèrement tancées par le père au moindre mouvement. Seuls les fils, de très jeunes enfants, trouvaient grâce à ses yeux. En voilà un qui visiblement préférait la Charia aux lois de la République. On se demande pourquoi il n’émigre pas en Arabie, en Iran ou même en Afghanistan !
Arrivant à Paris, un de mes amis me rappela le cas d’un autre, riche algérien ayant réussi grâce à d’amicales complicité à se faire réintégrer tardivement dans la nationalité française (il était né avant 1962) qui par le jeu d’un travail fictif pendant 3 ans avait obtenu à temps des droits à la retraite (et à la Sécu) et qui bénéficiant du fonds de solidarité vieillesse ne payait pas, entre autres, les transports parisiens…Qu’il souhaite être Français c’est bien concevable et il est le bienvenu mais au vu de sa fortune il devrait renoncer aux petits privilèges que lui apporte notre assistanat incapable de contrôler la situation réelle des bénéficiaires comme il le fait pour combien de centenaires algériens retraités à vie…!
On pourrait multiplier les exemples y compris ce jeune maghrébin atteint d’une insuffisance rénale venu comme candidat à une greffe en usurpant la Carte Vitale de son cousin français.
Tout cela n’est pas cette France que nous voulons ouverte sur le monde, prête à accueillir l’étranger souhaitant s’assimiler mais désireuse de préserver son modèle civilisationnel, sa culture et ses traditions.
Au pays de la laïcité, mis à part les Ministres du Culte quelle qu’en soit la religion, dont la vêture traduit la qualité, les signes religieux ostentatoires n’ont rien à faire dans l’espace public, voile, croix, kippa, turban…
Va-t-on enfin faire comprendre à la France écolo-gauchiste à la recherche d’un électorat que si elle persiste dans son attitude irresponsable elle conduira tôt ou tard le pays à la guerre civile ou au grand emplacement
Qu’on comprenne bien mon propos. La religion ou l’agnosticisme sont des choix personnels que personne ne doit combattre. Leur expression publique ne peut se concevoir que dans des pays théocratiques où les fidèles d’une religion sont largement majoritaires. L’Etat doit aider la religion islamique à bénéficier de lieux de culte décents car elle est la seconde religion du pays et elle ne bénéficie pas comme le catholicisme et le judaïsme de lieux de cultes antérieurs que l’Etat peine à entretenir ! Mais pas plus que les autres elle ne doit s’étaler dans l’espace public. Seule la vie privée peut rester communautaire.
La France n’est plus depuis 1905 la fille aînée de l’Eglise. Elle n’est pas pour autant prête à remplacer le Catholicisme par l’Islam n’en déplaise à quelques irresponsables qui ne sont d’ailleurs pas souvent religieux !
Mais dans le même temps la France a des devoir envers les ressortissants de ses anciennes colonies car même si la colonisation a parfois été stupide (comme l’agression bien inutile des Kabyles que rappelait Tocqueville), elle n’a jamais cherché comme les Anglais en Australie ou au Canada où les colons Américains à éradiquer les populations indigènes (il n’y a jamais eu d’Algérie australienne) et ne saurait être qualifiée de crime contre l’humanité.
Mais aider ces populations qui partagent notre langue peut se décliner de deux façons bien différentes :
L’assimilation réelle de ceux qui veulent vivre sur notre sol en respectant nos lois et nos coutumes, ils deviendront alors Français à part entière et à leur majorité leurs enfants le deviendront à leur tour s’ils n’ont pas commis de délits,
L’aide au développement pour favoriser à son juste niveau (on en est loin) la progression de la qualité de vie de ces candidats à l’exil poussés par la misère ou par la guerre. Avec 300 € par mois (le prix minimum d’un clandestin) on crève à Paris mais on vit comme un prince en Afrique de l’Ouest. La Francophonie devrait permettre à nos entreprises si elles s’y installaient avec l’aide de l’Etat de faire progresser ce « Far South » qui vaudrait mieux pour nous et pour nos ex-colonisés que de faire travailler les usines chinoises.
Un exemple : lorsque par l’aide à l’exportation on favorise la vente en Afrique de nos poulets congelés à un prix inférieur au prix d’achat des céréales qu’un éleveur africain devrait payer pour nourrir ses gallinacés on tue son commerce et on le pousse à partir même au péril de sa vie.
Quand on laisse les passeurs (parfois complices de certaines ONG) prélever des sommes astronomiques (6.000 à 9.000 €) pour transporter des candidats à la noyade, qui note qu’aucun immigré ne peut disposer de cette somme en dehors des « tontines » qui l’obligent ensuite à rembourser par tous les moyens (travail, vol, délinquance) pour éviter les cruelles rétorsions contre sa famille restée au pays s’il ne rembourse pas !
Le monde est en train de changer. L’arrivée des IA va transformer notre quotidien de plus en plus vite. Est-ce que l’EurAfrique sombrant dans un cruel marasme va laisser toutes ses chances s’envoler au profit du grand conflit de demain : l’Amérique contre les BRICS qui seront rapidement rejoints par d’autres pays émergents, les GAFAM contre les BATX…
Quand la porte-parole des Écologistes réclame une « France sans milliardaires » elle est malheureusement bien trop sotte pour comprendre que lorsque les premiers s’en vont ceux qui restent trinquent après que les émeutes aient permis à quelques-uns de mettre très momentanément en pratique ce qui semble devenir une nouvelle règle : Ce qu’on ne peut pas avoir, on le vole ou on le casse !
Pierre Chastanier, 26 juillet 2023