Humain, trop humain ?
Humain, trop humain ?
Alors que les Gazaouis pleurent leurs morts, les Israéliens pleurent de même et espèrent la libération de leurs otages, et les juifs du monde entier tremblent devant la multiplication insensée des actes antisémites.
Un célèbre journaliste égyptien s’en prend courageusement au Hamas qui utilise sordidement la population Gazaouie comme un bouclier contraint alors que pendant toutes ces années il a construit des milliers de kilomètres de tunnels mais pas le moindre abri qui aurait protégé les civils, ne serait-ce que les femmes les enfants et les malades, des bombardements aujourd’hui incessants de Tsahal.
Pire, le Hamas se réjouit de tous ces innocents morts qui vont justifier demain, à travers le monde, des décennies de terrorisme accru et d’appel au Djihad !
La flotte américaine pour l’instant, retient par sa présence l’entrée de l’Iran et du Hezbollah dans le conflit mais n’arrive pas à convaincre Netanyahou de la nécessité d’une trêve humanitaire prélude à un possible cessez le feu si la pression onusienne réussissait à convaincre les pays arabes voisins de pousser ces « fous d’Allah » à libérer les otages.
Le risque d’embrasement de la région est total, Liban, Cisjordanie, Gaza, Syrie, Israël et les manifestations de soutien au peuple palestinien qui se multiplient dans toutes les capitales sont d’abord et avant tout des manifestations antisémites qui convoquent les plus sordides soutiens d’une Extrême Gauche qui ne recherche pour arriver au pouvoir, que les voix revanchardes des populations immigrées.
L’heure est grave et nous impose chez nous, en France, de réfléchir enfin à notre politique migratoire et aux conflits civilisationnels qu’elle entraîne.
Depuis 1976, sous Giscard, le regroupement familial autorisé a profondément modifié cette politique migratoire décidée aujourd’hui non par les Gouvernements successifs mais par les immigrés eux-mêmes aboutissant à ce qu’1 Français sur 5 soit d’origine arabo-musulmane ou africaine.
Un être humain, quelle que soit la couleur de sa peau, son pays d’origine ou sa religion, doit être le bienvenu partout dans le monde, en fonction des possibilités d’accueil et d’assimilation.
Car c’est bien là le problème. « A Rome, vivons comme les Romains ». Chacun est libre dans sa sphère privée de conserver les us et coutumes et de pratiquer les croyances de son choix, à condition que dans la sphère publique il respecte scrupuleusement les modes de vie et les lois du pays d’accueil.
De la même façon qu’un Français immigrant en terre d’Islam serait requis d’observer strictement les mœurs locales, un musulman arrivant en France doit reconnaître que les lois de la République sont supérieures à celles de la Charia, que l’égalité homme-femme ne se discute pas, que le voile, la Abaya le Kamis ou la Djellaba ne doivent pas quitter l’espace privé, qu’aucun quartier ne doit être un « territoire perdu » interdit à la Police, aux Pompiers ou aux Médecins, que les trafiquants de drogue et les Choufs qu’ils font vivre doivent être immédiatement expulsés ou au minimum relégués.
La Terre est à tous les humains mais chaque lopin de terre a ses lois et chaque arrivant où que ce soit se doit de les respecter quitte à les faire progressivement évoluer une fois qu’assimilé il aura pleinement pris sa place dans sa nouvelle patrie.
Cela n’empêche pas, bien au contraire, un immense redéploiement de l’aide au développement des pays du Sud. Pour nous Européens sur les mêmes fuseaux horaires que l’Afrique, nous serions bien inspirés, n’ai-je cessé de le dire, par une révision drastique de notre attitude envers nos voisins et plus particulièrement pour nous Français envers nos anciennes colonies qui aujourd’hui nous rejettent alors que nous avons tant de choses en commun, ne serait-ce, pour l’instant encore, que la langue.
Créer des industries en Afrique plutôt qu’en Chine, renoncer aux pratiques néocoloniales, cesser d’exploiter à notre seul profit les ressources naturelles de ce « Continent du 22ème siècle » former des hommes non pour qu’ils viennent combler à bas prix nos effectifs insuffisants (dans nos hôpitaux par exemple) mais pour que la plupart retournent ensuite chez eux contribuer au développement de leur Nation et prendre les rênes du pouvoir dans leurs pays d’origine.
Mesure-t-on les conséquences en Europe d’une Afrique de 2.5 milliards d’habitants en 2050 contre 1.3 milliard aujourd’hui ?
En Côte d’Ivoire, par exemple, premier producteur mondial de cacao, on ne trouve pas la moindre plaquette de chocolat dans les supermarchés.
Or, un pays doit d’abord nourrir sa population et si l’autosuffisance alimentaire n’est pas rapidement obtenue, aucun risque de naufrage en mer, aucune barrière douanière n’arrêteront des populations désespérées attirées par les lumières de la ville.
La politique migratoire de la France doit être débattue et décidée par les Français, souchiens ou d’origine immigrée, et pour cela si l’on en croit les sondages le référendum apparaît comme le plus sûr moyen d’arriver à un consensus.
Or, même à Droite on voit des levées de bouclier s’élever contre cette idée d’un RIP puisqu’il est clair que le Gouvernement et d’abord le Président sont loin d’envisager une telle procédure qui mesurerait en fait l’étendue des désillusions qu’ils ont provoquées.
La Démocratie, on l’a assez dit, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Pour ceux qui refuseront cette règle, le réveil risquera d’être rude.
Pierre Chastanier, 10 novembre 2023