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Réconcilier les Français ?

Croire la chose possible paraît bien téméraire tant nos oppositions politiques, sociales, culturelles ont divisé une Nation qui ne s’aime plus.

Les récentes émeutes n’étaient-elles pas le fait de jeunes, Français et Immigrés prêts à tous les pillages tant que les dealers n’avaient pas sifflé la fin de la récréation ?

L’Extrême Gauche Woke, s’auto flagellant n’était-elle pas prête à tout excuser tant son besoin de repentir était inextinguible ?

La France n’était-elle pas responsable de la traite des Noirs. Pas les Arabes ! La colonisation de l’Algérie n’était-elle due qu’à une volonté d’appropriation de terres (pourtant infestées par la malaria,) mais pas à la volonté d’en finir avec 3 siècles de pillage des barbaresques sur les côtes méditerranéennes.

Les Français n’étaient-ils pas tous des fascistes, des collabos, des racistes, des colonialistes ?

Pourtant sur beaucoup de questions touchant l’immigration, l’insécurité, les territoires perdus de la République, la haine des forces de l’ordre, que se passerait-il si par référendum on interrogeait les Français ?

Ou alors si le Peuple répondait mal, faudrait-il dissoudre le Peuple, comme disait Berthold Brecht, ou comme l’a fait Nicolas Sarkozy avec l’appui des socialistes en 2008 ?   

Va-t-on supporter de voir se creuser de plus en plus le fossé entre une minorité de super-riches détenant tous les leviers du pouvoir et une classe moyenne en voie de paupérisation rejoignant dans un assistanat généralisé nos 10 millions de pauvres ?

Va-t-on sans réagir constater que notre Justice si déficiente est incapable de faire appliquer les sanctions qu’elle prononce et que demain les risques de guerre civile s’amoncèlent ?

Des sommes considérables ont été déversées en pure perte sur les banlieues déshéritées. Mais plutôt que de refaire des tours vite saccagées à nouveau, n’aurait-il pas été plus judicieux d’investir sur l’éducation ?

Il faut rappeler l’histoire de la Nation, ses hauts faits comme ses moments de défaillance, faire comprendre qu’il en a été de même pour tous les peuples, que personne n’est responsable de ce qui s’est passé avant nous, que sans la foi en une tradition faite de nos us et coutumes, de notre civilisation, de nos valeurs, il n’y a pas de Nation et que ne devraient s’associer à notre destin que ceux qui veulent les partager.

Chaque peuple a ses propres valeurs et il ne nous appartient pas de les juger. Mais si l’on veut limiter les tsunamis migratoires il faut inlassablement faire comprendre que ce n’est pas avec des murs qu’on arrêtera les clandestins mais avec un généreux programme de développement dans leur pays d’origine.

Quand on constate avec stupéfaction à quel point la France est rejetée en Afrique, on voit bien que la politique de ces dernières décennies a été inconséquente.

Quelques exemples :

La guerre d’indépendance en Algérie n’est-elle pas née le 8 Mai 1945 lors des massacres de Sétif ? Comment a-t-on pu jusqu’à l’arrivée de De Gaulle tolérer dans ce qui était 3 Départements français un double collège où il fallait 9 voix d’indigènes pour contrebalancer 1 voix de colon ? En 1958 il était déjà trop tard.

Les ressentiments sont encore là d’un côté comme de l’autre. Ceux qui ont perdu l’un des leurs dans les combats, ceux qui ont dû quitter leur foyer et leurs morts. La valise ou le cercueil !  

Aujourd’hui encore le régime algérien relève trop souvent une exaspération contre la France qui alimente le ressentiment de jeunes devenus Français abreuvés par les chaînes satellites tournées vers l’Algérie, à qui leurs parents ont présenté le pays d’origine comme un pays de cocagne alors que c’est la misère qui, le plus souvent les en avait chassés.  

Combien, pourtant, parmi eux, voudraient pouvoir circuler librement entre les deux pays ?

La France a pillé l’Afrique. Le capitalisme noir ou blanc n’a pas de couleur de peau ni de nationalité. En Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, on ne trouve pas de chocolat dans les supermarchés. Tout est tourné vers l’exportation alors que le premier devoir d’un pays est de nourrir son peuple.

On désindustrialise la France au profit de la Chine alors que notre devoir et notre intérêt bien compris serait de lancer ce fameux « Far South » entre Europe et Afrique où nos entreprises devraient s’investir.

Au Niger, au Mali, au Burkina Faso, et ailleurs nous sommes blackboulés par les Russes et les Chinois alors que la Francophonie pourrait être avec ses 700 millions de locuteurs une des chances pour notre avenir commun.

Mais on ne peut être aimé que de ceux qu’on respecte et à qui on tend la main. Ce ne fut pas le cas pour les innombrables corruptions de la Françafrique.

Alors comment renouer le dialogue entre nos concitoyens ?

Peut-être pourrions nous commencer par un contrôle des médias et des réseaux sociaux en extirpant des propos échangés tous les appels à la violence, à la confrontation, à la haine de notre prochain.

Peut-être pourrions-nous d’urgence réformer un contenu pédagogique qui entretient cet antagonisme dans nos écoles.

Peut-être pourrions-nous clairement rappeler nos lois et nos coutumes et ne plus tolérer sur notre sol ceux qui ouvertement veulent les combattre.

Peut-être pourrions-nous exiger de tous une nouvelle attitude : Sourire, aider, se lever pour laisser son siège dans le métro à la vieille dame, obtempérer lorsque la Police nous arrête et pour les Policiers être toujours respectables, éviter toute discrimination dans un sens ou dans l’autre, faire cesser les trafics en s’attaquant, ce qui est plus facile, aux consommateurs, remplacer l’assistanat passif par une participation active des assistés à une œuvre collective, débattre sur les sujets qui nous divisent en écoutant des avis différents, redonner la parole au peuple puisque c’est bien là, la justification de la démocratie.

Vox populi, vox Dei ! Nous n’avons plus besoin d’un monarque, fut-il républicain, nous devons nous organiser au plus près de nos besoins, dans les Régions, les Communes, là où la parole du peuple peut être entendue. Nous devons restaurer l’esprit patriotique et n’accueillir parmi nous que ceux, venus d’ailleurs, qui veulent le partager.

Pierre Chastanier, 9 août 2023

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