L’Education Nationale est en faillite
L’Education Nationale est en faillite
La chute persistante et désespérante du niveau des élèves français au classement PISA est un parmi tant d’autres des échecs du Président Macron depuis 2017. Certes il avait hérité d’une école pourrie par le pédagogisme mais on aurait pu attendre de lui qu’il prenne vraiment conscience de l’impérieuse nécessité de redresser notre Education Nationale pour maintenir la France au rang qui est le sien dans la compétition mondiale.
L’arrivée de Jean-Michel Blanquer succédant à la catastrophique Najat Vallaud-Belkacem aurait pu faire espérer une reprise en mains d’un personnel déboussolé par le constructivisme mais il n’en fut rien et sous prétexte de maintenir le funeste « collège unique » on favorisa encore plus l’école à deux vitesses, le summum étant atteint lorsque son catastrophique successeur Pap N’Diaye fut confondu pour avoir placé ses propres enfants à l’École Alsacienne.
Son propre et bref successeur, Gabriel Attal sortait d’ailleurs de cette même Ecole et lorsqu’il devint Premier Ministre il commit, avec le choix de Mme Oudéa-Castéra, la même erreur qui dressa contre elle le corps enseignant.
Son remplacement par Mme Nicole Belloubet, elle-même très remontée contre la constitution de groupes de niveaux est loin de nous rassurer sur le changement de cap pourtant indispensable car sans les œillères de Gauche qui la caractérisent, il est facile de comprendre qu’on ne peut pas faire progresser les élèves en grande difficulté avec les mêmes professeurs que ceux qui bénéficient de meilleures recrues.
Les élèves doués perdent leur temps, les autres ne comprendront jamais rien mais passeront tout de même en fin d’année en classe supérieure !
La perte de l’autorité des enseignants, le surtout « Surtout pas de vagues » des responsables d’établissements, les incivilités et le harcèlement quand ce ne sont pas les attaques au couteau qui touchent professeurs et élèves, la non-coopération et l’absence totale de responsabilité de nombreux parents complètent ce pitoyable tableau.
Jules Ferry et Charles Péguy doivent se retourner dans leurs tombes !
Les familles qui disposent des moyens financiers suffisants n’hésitent plus une seconde à placer leurs enfants dans le privé et les bons lycées peuvent avec délice sélectionner les meilleurs !
L’apprentissage incertain de la lecture par la méthode globale qui fait confondre « rez-de-chaussée » et « raz-de-marée », le renvoi de l’histoire aux calendes grecques, l’abandon du calcul mental au profit des calculatrices des téléphones mobiles, l’ordonnancement même de la classe qui symbolise la disparition de l’autorité du maître, la fin du redoublement, les promenades pédagogiques souvent accompagnées de mères voilées, tout cela mènera au chaos et déjà plus de 150.000 enfants terminent leur scolarité obligatoire sans savoir lire couramment, écrire, compter, réfléchir.
Quels citoyens pourront-ils être demain ?
La montée de l’islamisme prépare un djihad scolaire favorisé par les réseaux sociaux et la haine mobilisatrice de la France inculquée par des parents issus d’une immigration souvent de troisième ou même de quatrième génération qui ne se souviennent plus des raisons qui ont poussé leurs ancêtres à immigrer dans ce pays qu’ils détestent et qui portent aux nues un pays d’origine que la plupart ne connaissent même pas et qui, s’ils y retournaient, ne transigerait pas sur le respect des règles, des lois et des valeurs locales.
On n’est pas obligé de s’assimiler si on habite dans un pays qu’on ne considère pas comme le sien mais alors on doit renoncer à en prendre la nationalité. En revanche il est impératif de s’intégrer c’est-à-dire de respecter les lois de la République, la laïcité, la Police, les valeurs civilisationnelles du pays d’accueil. Et pour cela le rôle de l’École est déterminant.
Après il sera trop tard !
Prenons-en donc conscience ou préparons-nous à vivre un jour sous la Charia !
Pierre Chastanier, 24 avril 2024