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Peut-il encore tenir 4 ans ?

Le désamour qui atteint le Président Macron depuis l’erreur magistrale de la loi sur les retraites pose la question, alors que ses déplacements sont désormais systématiquement accueillis par des huées et des casserolades de savoir si la situation pourra perdurer inchangée pendant les 4 longues années de mandat qu’il lui reste à accomplir.

Son arrivée soudaine en 2017 dans la vie politique boostée par une oligarchie financière d’une redoutable efficacité à un moment où les Français étaient lassés des politiques de Droite comme de Gauche qui des LR au PS se relayaient sans grands succès depuis des décennies est apparue à certains comme une divine surprise bien qu’en réalité dès 2017 son élection ait déjà été obtenue par la conjonction de forces contradictoires (Centre + Gauche) circonstanciellement unies contre Marine Le Pen et non pour Emmanuel Macron.

En 2022, cette union factice était vouée à voler en éclat au lendemain des législatives alors que celles-ci, conjuguées à la Présidentielle, auraient dû normalement amener au Président réélu une majorité solide.

Il aurait été bien inspiré dès 2017 de conforter sa majorité par une coalition avec les LR et non par le débauchage de quelques transfuges. Il ne l’a pas fait et les mauvais résultats de son premier mandat (Gilets Jaunes + Covid) allaient expliquer l’échec des Législatives de 2022, prélude à la grave crise de régime que nous traversons.

Même si la lassitude peut amener demain l’Union intersyndicale à se fatiguer, même si le Conseil Constitutionnel se contorsionne (peu probable) pour ne pas une fois encore valider le Référendum d’initiative partagée, même si le RIP, en cas d’acceptation, devait déboucher sur un échec tant les conditions de sa mise en œuvre sont peu démocratiques, on voit mal commun avec une majorité relative chancelante (les Députés Renaissance sont chaque week-end confrontés dans leurs circonscriptions à l’hostilité de leurs électeurs) le second mandat du Président pourrait encore durer 4 ans contre un peuple qui ne veut plus de lui.

De Gaulle en 1969, avec 52% d’opposition avait immédiatement démissionné, Macron rejeté par 7 Français sur 10 pourra -t-il tenir jusqu’à la fin de son mandat ?

Déjà les innombrables prétendants à sa succession fourbissent leurs armes et ne le soutiendront que comme la corde soutient le pendu et même si le peuple ne remet pas en cause la légitimité de son élection, il n’accepte plus désormais un pouvoir personnel qui n’est plus à son écoute.

Il faut donc dissoudre pour espérer faire surgir une nouvelle majorité quelle qu’elle soit et finir dans une cohabitation puisqu’il paraît impossible que la Macronie sorte renforcée de ce retour au peuple.

Mais le peuple français manipulé depuis si longtemps pour empêcher tout rapprochement possible à Droite ne semble plus en mesure de constituer spontanément une nouvelle majorité, qu’elle soit de droite ou de gauche et l’hypothèse du choix entre la peste et le choléra (Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ou pire encore Sandrine Rousseau) nous fait froid dans le dos.

Si comme le prétendent certains sondages Marine Le Pen arrivait au pouvoir avec 55% des voix dirait-on pour autant que 55% des Français sont des fascistes ?

Comment aider le Président à sortir de ce dilemme ?

Seules des Législatives à la proportionnelle départementale dans un scrutin à un seul tour permettrait tout en conservant des liens géographiques entre Députés et Départements, ce que ne permet pas une proportionnelle nationale, de laisser les électeurs choisir plus légitimement leurs élus.

Par exemple dans un département doté de 6 circonscriptions (moyenne nationale) les 6 candidats arrivés en tête seraient élus (même par une majorité relative). Ceci favoriserait la constitution de coalitions avant l’élection tout en autorisant le plus large éventail possible de candidatures et aurait les plus grandes chances d’aboutir au niveau national à l’obtention d’une majorité.

Une Constituante pourrait même aller plus loin en instituant un bipartisme officiel comme c’est le cas au Royaume Uni ou aux USA ou mieux encore en revenant à l’élection présidentielle à un seul tour qui favoriserait les coalitions pré-électorales et pousserait les électeurs aux Législatives qui suivraient de plutôt voter pour les coalisés.

Bien évidemment le Président rarement majoritaire serait parfois cantonné à un rôle d’arbitre lorsque la majorité législative qui suivrait son élection ne lui serait pas favorable. Mais avec Mitterrand et Chirac les Français ont déjà démontré qu’ils ne craignaient pas les cohabitations alors qu’il est désormais clair qu’ils craignent les majorités relatives !

Monsieur le Président, vous savez qu’une simple dissolution ne modifierait rien, pire encore votre majorité relative pourrait s’effondrer.

Pourquoi ne pas convoquer une assemblée constituante issue à la proportionnelle des deux Chambres (Assemblée et Sénat) qui essaierait d’adapter la Constitution aux données nouvelles bien différentes de celles qui prévalaient en 1958 puis de faire adopter le nouveau texte par référendum par le peuple français ?

Cela aurait au moins pour mérite de ne pas transformer le référendum en un plébiscite pour ou contre votre personne et au lendemain de l’adoption vous pourriez alors dissoudre l’Assemblée actuelle et faire élire une nouvelle Assemblée selon une loi proportionnelle comme vous l’aviez annoncé en 2017 promesse que vous n’avez jamais tenue.

Pierre Chastanier 01/05/23

Quelle société peut-on souhaiter pour la France ?

J’ai déjà dit et redit que puisque le peuple français n’était visiblement plus capable de constituer spontanément des majorités cohérentes, on pouvait l’y aider en rétablissant un bipartisme officiel qui rendrait possible une éventuelle alternance non faussée par le piège machiavélique de François Mitterrand qui fait qu’aujourd’hui encore on manipule l’opinion en tentant (de moins en moins efficacement d’ailleurs) à rejeter l’Extrême-Droite (Le Président Macron s’oblige à toujours appeler le RN , FN comme s’il n’avait jamais évolué) sans avoir les mêmes pudeurs pour l’Extrême Gauche où le PC apparaît désormais comme modéré, par rapport aux dérives Wokistes des Ecologistes ou au totalitarisme trotskyste des Insoumis.

Bien sûr je m’inscris dans un courant de Droite mais pour moi l’avenir est celui de la Droite sociale qui sous De Gaulle prêchait la participation, Droite sociale qui a été assassinée par les prétendus « modérés » de l’époque, ceux du « Oui mais » qui de Giscard à Pompidou ont eu la peau du Général.  Leur « Oui mais » était clairement un « Non » !

Jamais en France les inégalités n’ont atteint un niveau aussi insupportable.

Le salaire médian est actuellement de 1850 € par mois et près de 10 millions de Français vivent en dessous du seuil de pauvreté fixé actuellement à 1100 € par mois.

Un Professeur des Ecoles gagne 1800 € par mois, un gendarme, 1527, un éboueur 1514 alors qu’on considère que le revenu minimum nécessaire pour mener une vie décente est de 1634 € par mois pour une personne seule et 3744 € par mois pour un couple avec 2 enfants !

Dans le même temps, la rémunération moyenne des patrons du CAC 40 s’établit à 7.9 millions d’€ par an en progression de 52% depuis 3 ans. Carlos Tavares, le patron de Peugeot avec 66.7 millions d’€ par an, Bernard Charlès, chez Dassault Systèmes avec 44.1 millions d’€ par an et beaucoup d’autres dépassent très largement cette moyenne.

Bercy a même accepté que certaines entreprises (banques en particulier) autorisent officiellement le paiement d’une partie des salaires de leurs dirigeants à l’étranger dans des paradis fiscaux, sans en fixer le pourcentage !

Quand on sait que les Américains sont imposés aux USA pour toute somme perçue où que ce soit dans le monde on mesure à quel point, en France, les réserves viennent de haut !

Tout cela est inacceptable et si on n’y prend pas garde, nous conduira un jour à une nouvelle Grande Révolution.

Et pourtant je suis de Droite, car l’Etat doit être le Garant et non le Gérant de la vie économique. La société pour être efficace a besoin de liberté et de responsabilité. La nature nous a fait inégaux dès l’instant de notre conception mais selon la doctrine saint-simonienne, si chacun doit recevoir selon ses besoins chacun doit être aussi récompensé selon ses capacités et ses mérites.

Il ne faut pas pour autant oublier trop vite cet Art 13 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui veut que chacun contribue à la vie de la Nation selon ses capacités !

Certes Carlos Tavares ne s’appelle pas Kylian Mbappé à qui personne ne reproche les 72 millions d’€ qu’il gagne officiellement par an (6 millions par mois et 3 millions après impôts) mais personne ne pense à mentionner sa prime de signature (180 millions) et sa prime de fidélité qui portent au total sa rémunération à 210 millions par an sans avoir à gérer comme Carlos Tavares 156 milliards de CA et 408.000 salariés !

Messieurs les hyper-riches n’oubliez pas qu’on n’a jamais vu un coffre-fort suivre un corbillard et que la survie d’un pays qui vous a tant apporté mérite bien quelques régimes amaigrissants.

Or aujourd’hui, et ce n’est pas étonnant, seules quelques voix de Gauche s’élèvent contre ces inégalités insupportables.

Il est temps qu’à Droite ceux qui prônent cette société de liberté et de responsabilité s’expriment aussi contre ces excès boulimiques.

Alors que Bernard Arnault est devenu l’homme le plus riche du monde avec une hausse de 58% de son patrimoine depuis le début du Covid, Oxfam a calculé que 2% seulement de la fortune des milliardaires français suffiraient à combler le déficit des retraites.

Faut-il laisser la société exploser plutôt que de réagir à temps ?  

Un autre problème crucial doit être évoqué, celui d’une Education Nationale en pleine déconfiture. A force de mal payer les enseignants, de mal les considérer, de laisser les parents s’opposer à leur autorité quand on ne les accable pas sur les réseaux sociaux jusqu’à ce qu’ils en perdent la tête, on ne doit pas s’étonner du virage à Gauche de la profession confrontée aux élèves difficiles des sociétés multiculturelles, à une obligation de mixité sociale stupide alors qu’il faudrait uniformiser les classes non pas selon les origines mais selon les capacités des élèves (l’actuel Ministre de l’Education Nationale se ridiculise à vouloir imposer cette règle dans les établissements privés alors que ses propres enfants sont à l’Ecole Alsacienne) . Il est indispensable de rétablir un meilleur traitement et une meilleure responsabilisation des Enseignants (Salaire moyen d’un enseignant allemand 60.163 € par an contre 29.382 € par an pour un enseignant français à égalité d’horaires).

Notre classement Pisa (23ème en lecture, 25ème en Mathématiques, 25ème en Sciences) nous fait honte.

Il est grand temps de retrouver l’exigence des hussards noirs de la République « sveltes ; sévères ; sanglés. Sérieux, et un peu tremblants de leur précoce, de leur soudaine omnipotence » (Péguy).

Il est grand temps en regroupant les élèves selon leurs capacités d’adapter les enseignements à leurs possibilités. Selon PISA « Les élèves français de milieux sociaux économiques défavorisés sont cinq fois plus nombreux que ceux des milieux favorisés à ne pas atteindre le niveau minimal de lecture »

Il est grand temps d’offrir à tous la possibilité de bénéficier d’un indispensable « Tutorat scolaire » et pas seulement à ceux que les parents peuvent suralimenter de cours particuliers, de comprendre que si la ségrégation qu’elle soit sociale ou ethnique n’est pas dans l’ADN de la République, l’adaptation des classes au niveau de compréhension de chacun est un facteur de progrès.

Il est grand temps de responsabiliser les Chefs d’Etablissements, de développer l’excellence dès la Maternelle de sorte qu’aucun enfant n’arrive au CP sans savoir lire couramment, d’offrir des bourses au mérite du primaire au supérieur, de rétablir les redoublements pour ceux qui n’ont pas acquis les bases nécessaires, de restaurer l’apprentissage et de permettre à tous les niveaux des passerelles pour ceux qui plus tardivement auront acquis la volonté de progresser, de créer des écoles de la deuxième chance, d’instaurer des classes préparatoires à l’enseignement supérieur pour ceux incapables de profiter immédiatement après un Bac dévalorisé d’un enseignement universitaire plutôt que d’encombrer nos Facultés d’étudiants incapables et non motivés regroupés dans des disciplines sans débouchés !

Quant à l’immigration il est aussi vital pour notre pays de redéfinir une politique ferme, généreuse, adaptée aux besoins du monde et à nos possibilités d’accueil.

Les difficultés rencontrées aujourd’hui à Mayotte, prémisses de ce qui pourrait arriver prochainement en métropole, devraient nous faire réfléchir.

A côté d’une immigration légale exigeant une forte capacité d’assimilation et strictement réservée pour ceux qui souhaitent s’établir durablement parmi nous à celles et ceux qui témoignent de leur volonté de devenir Français, de leur engagement à respecter nos lois, de leur acceptation dans la sphère publique de se conformer à nos us et coutumes et dans la sphère privée de respecter les lois et valeurs de la République , il convient de lutter efficacement contre toute forme d’immigration clandestine, quitte pour cela à refuser les engagements inopérants de l’espace Schengen.

Les OQTF doivent être systématiquement reconduits à la frontière et si personne n’accepte de les accueillir, éloignés dans un territoire de relégation qu’ils pourront quitter quand ils désireront sauf à revenir en Métropole.

Les conditions d’accession à la nationalité française devront être révisées de sorte que ne puisse devenir Français un étranger clandestin ou un enfant né en France de parents clandestins n’ayant pas démontré par son parcours scolaire ou son éventuel passé judiciaire sa capacité à le devenir.

Mais ces restrictions à l’immigration doivent aller de pair avec la facilitation de l’intégration des personnes que la France souhaite accueillir ou dont elle a besoin, à la lutte acharnée contre les passeurs y compris contre des organisations qui les aident ou facilitent leurs sales besognes, à l’aide massive aux pays du tiers monde et notamment à nos ex-colonies pour que personne ne soit obligé de quitter sa terre natale poussé par la guerre ou la misère.

Au pays qui a laissé une politique malthusienne instaurer un « numérus clausus » en Médecine dont nous mesurons aujourd’hui les conséquences dramatiques alors qu’en démographie on a 20 ans pour prévoir, on doit rétablir une politique de santé digne de notre passé.

On a laissé chaque Maire de chef-lieu de canton manigancer pour avoir son petit hôpital sans mesurer les problèmes liés au manque de praticiens, aux équipements sophistiqués nécessaires, au désir des professionnels de pratiquer une médecine de groupe moins contraignante. On a laissé le secteur privé se gaver d’une pathologie plus rentable au détriment de l’hôpital public à qui on abandonne avec la bénédiction de la Sécurité Sociale, les urgences, les affections de longue durée, la formation des étudiants, les secteurs non rentables.

Dans le même temps incapables de rationnaliser l’enseignement médical selon les vrais besoins de la population, on a généralisé l’internat dans des conditions de pratique catastrophiques (salaires dérisoires, horaires abrutissants ), on a allongé exagérément la durée des études au lieu de privilégier la formation tout au long de sa vie, on a, comme on sait si bien le faire en France, surchargé les médecins par des actes administratifs sans limites, déresponsabilisé les malades prêts au tourisme médical, refusé de favoriser les passerelles souhaitables à ceux qui souhaitent évoluer.

Bref, il y a bien longtemps qu’on a plus la meilleure médecine du monde, puisque nous sommes tombés au 15ème rang des pays où on est le mieux soigné, on a même par stupidité incroyable fait tomber le nombre de spécialistes dans certaines disciplines à un niveau inimaginable (en ophtalmologie par exemple où les rendez-vous se donnent à 6 mois et où on n’a même pas été capables de confier la réfractive aux opticiens !)   

Il est urgent de combler nos déserts médicaux en favorisant comme on l’a fait pour la médecine militaire par des places réservées et par la prise en charge matérielle des étudiants, l’accès à ceux qui accepteront en contrepartie (comme c’est le cas pour certaines de nos grandes écoles), de servir pendant 10 ans dans un désert médical.

Il est urgent de reconsidérer les honoraires des personnels de santé dans un pays où les écarts entre généralistes et spécialistes vont du simple au double, comme d’ailleurs à horaires égaux entre infirmières libérales et hospitalières…

Pierre Chastanier 01/05/23

Quels Immigrés accueillir ?

Les Français sont constamment confrontés à la question de savoir qui accueillir et qui refouler sans être taxés de racisme, d’indifférence aux souffrances d’autres peuples ou de xénophobie…

Et pourtant comme disait Rocard, on ne peut pas accueillir toute la misère du monde et on oublie parfois que les clandestins qui se ruent vers nos frontières sont souvent victimes de « passeurs » sans scrupules qui exploitent leur détresse, poussés qu’ils sont par la misère ou par les guerres que les Etats ou les organisations internationales se révèlent incapables de maîtriser ne serait-ce que par ingérence humanitaire !

Et pourtant il faut bien proposer une solution si on ne veut pas voir en Métropole se généraliser le spectacle affligeant qui étouffe Mayotte.

Je vais essayer de suggérer quelques règles simples qui pourraient nous faire répondre avec humanité à cette brûlante question.

Remarquons tout d’abord que notre pays est peu peuplé par rapport à nos voisins

Avec 105 habitants au km2 nous sommes beaucoup moins peuplés que l’Italie (195), l’Allemagne (230), le Royaume Uni (260) la Belgique (377) ou les Pays-Bas (461). Seule l’Espagne, au centre désertique, est un pays petit peu moins peuplé (93).

Nous avons donc de la place.

Nous sommes par ailleurs au 17 -ème rang dans l’Union Européenne pour le nombre d’actifs par rapport à la population totale (71,1%)

Et même si le taux de dépendance (Nombre de personnes âgées de plus de 65 ans pour 100 personnes d’âge actif) est un peu meilleur qu’en Allemagne (38,4 contre 41,4) il s’est fortement dégradé comme chez nos voisins depuis l’an 2000 (où il n’était qu’à 27,3) et va s’aggraver d’ici 2050 (prévision 54,5) soit plus de retraités que d’actifs !

L’immigration choisie apparaît donc comme une nécessité aussi bien que comme un devoir d’accueil

Certes la population immigrée est plus féconde que la population de souche (Je réfute avec vigueur le terme de souchiens qu’Houria Bouteldja championne du racisme antiblanc et porte-parole des « Indigènes de la République » née à Constantine, ose utiliser. Visiblement elle n’apprécie guère cette niche (!) française) où pourtant elle reste) mais il y a de la marge.

Et comme les Allemands il faudra bien penser à l’immigration choisie pour peu qu’on sache à nouveau assimiler comme on l’a fait avec Polonais, Italiens, Espagnols, Portugais tout au long du siècle passé, ces nouveaux arrivants.

Remarquons tout d’abord que nous avons des devoirs envers les immigrés venus de la Francophonie et plus particulièrement de nos ex-colonies.

Nous ne sommes certes pas comptables des exactions et des pillages qui ont pu être commis du temps de la colonisation (Nous avons, nous aussi, vécu les dégâts considérables de plusieurs occupations !) Mais nous avons en commun avec eux un passé, une langue, une histoire.

Il est donc important de ne pas se tromper sur le choix de ceux qu’on accueille et de faire la différence entre ceux qu’on sera heureux d’accueillir et ceux qu’on ne veut en aucun cas voir franchir nos frontières

Pour éviter les trafics il faut impérativement faire l’aiguillage dès le départ dans nos Consulats et clamer haut et fort que si nous sommes ouverts à cette immigration choisie, tous ceux qui traverserons clandestinement nos frontières et qui une fois pris seront immédiatement refoulés ou relégués renonceront pour toujours à être régularisés.

Sait-on par exemple que pour payer le passeur (souvent 5000 à 10000 €) le migrant est obligé de faire appel à une tontine. Une fois arrivé comme clandestin malgré toutes les difficultés de vie que cela suppose il faudra absolument qu’il envoie régulièrement de l’argent au pays pour rembourser ceux qui l’ont aidé à partir. Et s’il n’y arrive pas ce sont ses parents restés sur place qui seront molestés jusqu’au paiement complet de sa dette. 

Mais quel aiguillage ? Une réponse notée à une série de questions devrait faciliter la tâche.

  • Un examen médical pour s’assurer que le migrant n’est pas porteur d’épidémie
  • La profession exercée (est-elle susceptible de permettre au migrant de trouver un travail)
  • La présence de famille en France (Française ou Immigration légale)
  • L’absence de condamnation dans le pays d’origine
  • La pratique du Français et si elle est insuffisante l’engagement par le migrant de suivre dès son arrivée en France un stage linguistique qu’il faudra réussir pour prétendre rester
  • Les raisons de l’immigration (politique, économique)
  • L’engagement à respecter les lois françaises sous peine d’expulsion
  • L’engagement de respecter dans la sphère publique les us et coutumes françaises (renoncer aux provocations et aux signes religieux extérieurs manifestes)

Sachant que l’immigration sera accordée avec une période probatoire de 5 ans pendant laquelle tout crime ou délit fera l’objet d’une mesure d’expulsion ou si le pays d’origine n’accepte pas le retour du migrant (malgré les pressions économiques pouvant être négociées) le renvoi dans un pays étranger ou le maintien dans un territoire français délimité ou hors métropole

Les immigrés autorisés à venir pourront choisir leur destination en fonction de divers critères :

  • Les places disponibles
  • La présence de famille ou amis
  • Le passage réussi auprès de centres d’accueil et de formation (français, formation professionnelle, inculcation des us et coutumes françaises, informations sur les lois du pays d’accueil ne devant pas être transgressées, information sur la liberté de pratiquer la religion de son choix dans la sphère privée).

Important : ces stages d’accueil ne devront pas se dérouler dans des centres de rétention administratifs mais dans des villages d’accueil ouverts où ils pourront s’intégrer et contribuer à la vie collective le temps de démontrer leur autonomie (logement, travail, pratique de la langue, comportement) avant d’obtenir leur droit d’entrée.  

Nul ne doit être reçu en France pour rejoindre un bidonville, une tente aux abords des villes, des conditions indignes d’un pays développé

Ou on peut les accueillir, leur donner un logement, du travail, de la formation leur permettant de s’intégrer puis de s’assimiler, ou il est préférable de ne pas les laisser entrer.

Dans le même temps la France comme l’Europe doit prendre conscience du fait que l’immigration est rarement choisie par les migrants : la misère, la guerre, les persécutions les forcent à quitter leur terre natale.

C’est par la paix onusienne et le développement qu’on pourra plus facilement permettre à ces populations de rester chez elles, d’y vivre sereinement et de ne plus être la proie des réseaux criminels de passeurs.

Mais pour la lutte contre l’immigration clandestine et le renvoi des OQTF il faudra bien une fois pour toutes que le Gouvernement demande par referendum au peuple français ce qu’il souhaite et applique ensuite les décisions prises.

Pierre Chastanier 06/05/23

Ne désespérons pas de la France !

Quand on constate l’état de notre pays en ce début 2023, après les Gilets Jaunes, le Covid, la guerre d’Ukraine, la baisse du pouvoir d’achat, la querelle des retraites, l’insécurité des banlieues, les trafics, l’inflation, les attaques contre les forces de l’ordre (2832 policiers blessés en 4 mois), la radicalisation islamique, l’impossibilité de régler les problèmes d’immigration, la faillite de l’Education Nationale, la crainte des Français pour l’avenir de leurs enfants, le chômage, les carences hospitalières, les déserts médicaux, l’impasse politique au Parlement et la profonde division de la société, l’obligation de subir encore pendant 4 ans malgré les casserolades la présidence Macron, la perte de souveraineté…, le pessimisme semble de rigueur.

Comment pourrons-nous régler tant de problèmes à la fois ? Est-ce même possible ?

Notre société est-elle en train de sombrer dans le multiculturalisme, le règne des mafias, l’indigence du peuple, la morgue des puissants, le triomphe des inégalités ?

Possède-t-elle au plus profond d’elle-même le courage et la force de réagir pendant qu’il en est encore temps ?  

A cette question répondons que dans notre histoire bimillénaire, les occasions n’ont pas manqué de nous retrouver au fond du trou, guerre de cent ans, grande révolution, débâcle napoléonienne, guerre franco-allemande, deux guerres mondiales…

Et pourtant chaque fois, notre peuple a réagi et reconstruit la Nation.

Il le fera encore demain !

Il faut de toute urgence retrouver un sentiment d’Union Nationale. Non pas dans une union politique qui ne serait que de façade tant notre société est aujourd’hui divisée entre trois grandes forces incompatibles, la Droite dite extrême même si elle rassemble un nombre de plus en plus grand de Français, le reste de la Macronie,  la Gauche elle-même divisée entre socio-démocrates en perdition, écologistes déchaînés Insoumis d’une rare violence, mais dans une volonté de dialogue entre deux grands rassemblements Droite et Gauche constitutionnellement appelés à trouver après un débat constructif les questions à faire trancher par référendum au peuple français, puisque la démocratie doit redevenir le Gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple et non le pouvoir oligarchique incarné par un monarque républicain !

C’est de pédagogues et non de démagogues que nous avons besoin, capables sur toutes les grandes questions de société d’exposer leur vision des choses et de proposer des voies de salut.

C’est au peuple, enfin averti, de trancher par ses choix et au Gouvernement majoritairement issu des élections d’appliquer avec fermeté les décisions prises par nos concitoyens.

Difficile de perdre encore 4 ans avant de rebondir. Et puisqu’il convient aux démocrates de respecter les institutions nous ne remettrons évidemment pas en cause l’élection du Président mais la nécessité qui est la sienne de retrouver une majorité qui doit gouverner qu’elle lui soit favorable ou qu’elle le force à une cohabitation comme ce fut le cas au cours de chacun des deuxièmes mandats de ses prédécesseurs (Mitterrand avec Chirac et Balladur et Chirac avec Jospin).

Mais alors comment faire ?

Nous savons bien que dans les circonstances actuelles une dissolution de l’Assemblée Nationale risquerait de déboucher sur un plus grand désordre où la Macronie perdrait encore de nombreux sièges avec un risque de voir l’extrême droite seule ou les insoumis emporter une majorité à l’Assemblée ce qui ne ferait qu’aggraver la situation.

Une bonne question à poser au Peuple français pourrait par exemple être la suivante :

Vous avez compris qu’un bon gouvernement de la France impose qu’au Parlement puisse se dégager une majorité absolue qui pour 5 ans devra diriger le pays (Art 20 de la Constitution), le Président gardant sur elle un droit de dissolution (Art 12 de la Constitution).  

Voulez-vous qu’aux prochaines élections législatives le suffrage universel dans chaque circonscription oppose au second tour le candidat le mieux placé des formations de Droite et le candidat le mieux placé des formations de Gauche ?

OUI

NON

 

Ce qui obligera chaque candidat à choisir son camp ou au moins sa préférence.

Si comme je le crois le Peuple répond OUI à une très grande majorité il suffira alors au Président de dissoudre l’Assemblée actuelle et de convoquer immédiatement le corps électoral à de nouvelles Législatives dont il est clair que sortira obligatoirement une majorité de Droite ou de Gauche qui devra ensuite gouverner.

C’est ce qui se passe chez nos voisins anglais (Conservateurs et Travaillistes) ou américains (Démocrates et Républicains).

Mais quel Gouvernement et pour quoi faire ?

La nouvelle Assemblée et le Sénat devront tout d’abord , tout en gouvernant, élire en leur sein des représentants à une Assemblée Constituante dont nous avons déjà expliqué les objectifs concertant l’organisation d’une nouvelle République qui mettra fin au risque disproportionné d’un pouvoir personnel tout en garantissant pour le régime parlementaire une longue stabilité analogue à celle que nous avons connu sous De Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand 1 (5 ans), Chirac 1(5 ans), Sarkozy , Hollande et Macron 1(5 ans)

  • Rétablissement du septennat non renouvelable
  • Election du Président de la République au suffrage universel uninominal à un seul tour
  • Election des Députés pour 3 ans ½ et renouvellement à mi-mandat
  • Réduction du nombre de parlementaires (Députés et Sénateurs)
  • Réduction drastique du nombre de Ministres et des Administrations centrales
  • Réelle décentralisation et distinction claire entre fonctions régaliennes et fonctions dévolues aux Régions
  • Fin des doublons et du mille-feuille administratif
  • Nouvelle répartition et réduction sensible du nombre de fonctionnaires

Mais en attendant le résultat des travaux de cette Constituante (qui devront à leur tour être approuvés par référendum) la nouvelle Assemblée devra prendre à bras le corps la résolution des problèmes les plus urgents :

Et d’abord la fin de la querelle des retraites par une suspension du texte de loi récemment promulgué et la remise sur le chantier d’une réflexion enfin sérieuse entre Gouvernement et Syndicats patronaux et salariés prenant en compte aussi bien les nécessités d’équilibre budgétaire, la fin des régimes spéciaux obsolètes, la pénibilité et la dangerosité du travail, l’emploi des jeunes et des seniors, la retraite des femmes, les carrières écourtées, les années de chômage.

Le rétablissement d’une meilleure participation de chacun au fonctionnement de l’Etat (Rétablissement de l’ISF, réduction de la dépense publique, transfert d’agents dans les services les plus déficitaires, réduction des dépenses des collectivités locales et lutte contre les embauches électoralistes de complaisance)

La réforme immédiate de l’Education Nationale avec un meilleur recrutement et une meilleure rémunération des professeurs, une implication des enseignants dans des tâches complémentaires (administration, participation au tutorat scolaire), un effort particulier dans les établissements sensibles, une responsabilisation réelle des chefs d’établissements, le respect des lois de la République, la fin du collège unique au profit de collèges adaptés à chaque niveau des élèves quelles qu’en soient les origines.   

Le rétablissement de la Sécurité nationale par la sanctuarisation des forces de l’ordre, la réforme de la Justice, la construction de prisons, la lutte contre les trafics et la condamnation des clients à la prison ou aux soins, l’exécution des peines mêmes courtes, la fin des territoires perdus de la République

La réforme du système de santé, la création de passerelles au sein des professions médicales permettant de gagner quelques années sur les dégâts causés par le Numerus Clausus, une meilleure répartition des tâches entre secteur public et secteur privé (participation aux urgences, participation des cliniques aux pathologies de longue durée, coopération public-privé pour les équipements lourds) prise en charge financière des étudiants acceptant de prendre un engagement d’installation dans les déserts médicaux, réforme de l’enseignement de spécialités trop déficitaires.

Un engagement de la jeunesse au sein d’un service national, pouvant se décliner entre un service militaire pour ceux qui le souhaitent, une participation à l’école de la deuxième chance comme professeurs ou comme élèves pour ceux qui se tourneront vers un service civil (remise à niveau scolaire, apprentissage, permis de conduire, tutorat dans les écoles, participation à des œuvres sociales au sein d’associations, de municipalités  ou de services de l’Etat, participation à la protection de la nature ou au service des personnes dépendantes), occasion de mixité sociale, chance donnée aux égarés du système scolaire, occasion de rendre à la Nation une partie de ce qu’elle leur a donné pour les plus doués)

Un retour à la souveraineté nationale au sein d’une coopération européenne renouvelée soumettant les décisions communes envisagées au vote du Parlement tout en favorisant les échanges consentis. Le retour à l’usage du référendum pour toutes les questions vitales (constitution, immigration, sécurité, justice, lois sociales).

Un consensus civilisationnel rappelant les us et coutumes de la Nation, le respect et la souveraineté des lois de la République et leur supériorité sur toute loi religieuse, la laïcité, le respect des particularismes en dehors de la sphère publique, les efforts d’accueil et d’assimilation déployés pour les migrants, l’aide au développement des pays du tiers monde

Oui, il y a du pain sur la planche ! Mais le peuple français et tous ceux qui veulent vivre en paix sur son territoire en sont capables.  

Liberté, Egalité, Fraternité : c’est notre devise mais c’est aussi un devoir absolu qui nous incombe et qui nous sortira une fois encore du marasme !

Pierre Chastanier 08/05/23

Du GUD aux Black Blocs !

Derrière leurs drapeaux ornés de croix celtiques, des manifestants néo-nazis cagoulés, dans leurs accoutrements risibles, organisaient hier leur marche commémorative annuelle de la mort d’un des leurs en 1994 et défilaient devant des commerçants qui au moins ne craignaient pas trop comme avec les Black Blocs des dégradations de leurs vitrines ou du matériel urbain.

Issus de ce GUD, organisation étudiante ultra-droite d’Assas qui bastonnait autrefois « l’infection marxiste de Nanterre » ces néo-nazis sont comme les Black Blocs de l’ultra-gauche les témoins d’une société malade qui n’attend plus rien des politiques.

Qui peut approuver de tels débordements ? Evidemment personne !

Sauf que de « belles âmes » insoumises et écologistes ont visiblement des poussées irritatives bien sélectives en voyant dans ces extrémistes, d’un côté des suppôts du RN de Marine Le Pen à clouer d’urgence au pilori, et de l’autre de pauvres bougres qu’il faut bien comprendre et même pourquoi pas …excuser ! 

On se souvient de ce Tweet de 2022 de Jean-Luc Mélenchon défendant la Russie qui disait justement des Ukrainiens « Ce sont quand même des néo-nazis », de cette Députée Nupes interpellant Gérald Darmanin en scandant le Chant des Partisans et de ces questions au Gouvernement au langage totalement ordurier de nombreux Députés LFI !

Soyons clairs : ces deux groupements extrémistes sont à interdire et à ostraciser une fois pour toutes et à mettre dans le même sac anti-républicain autant l’un que l’autre. 

Mais qu’on en finisse avec ces apostrophes au langage pour le moins « soutenu ! » lors des questions au Gouvernement, langage qu’on n’imagine mal devoir entendre dans l’enceinte du Palais Bourbon des Députés LFI, Mathilde Panot, Andy Kerbrat, Ugo Bernalicis, Thomas Portes, Antoine Léaumont, Danièle Obono ou de l’ineffable Louis Boyard !

Nous avons besoin de retrouver le chemin du dialogue. Et quelles que soient les opinions de chacun, le dialogue commence par le respect et l’écoute.

Vous nous coûtez trop cher Mesdames et Messieurs les Députés de l’Extrême Gauche pour qu’on tolère longtemps vos outrances verbales et pas plus que ces Extrémistes néo-nazis nous n’accepterons indéfiniment votre comportement inqualifiable.

Quant au Gouvernement qui craint les casseroles pourtant innocentes des Syndicats, qu’il veille à ce que la Justice se dote enfin des moyens et d’une réelle volonté d’en finir avec ces exactions d’où qu’elles viennent, avec ses policiers blessés qu’on oublie, avec ces énergumènes qu’on ne sait pas parait-il identifier (!) alors qu’il suffirait de les atteindre avec de simples paintballs.

On se demande même si cette mansuétude n’est pas le résultat volontaire d’un pouvoir en perdition qui espère récupérer les modérés effarouchés par le désordre.

Si cette situation perdure craignons qu’un jour ce ne soit pas un groupuscule fasciste qui vienne s’échauffer dans nos rues mais une véritable milice populaire de « justiciers » qui rétabliraient à leur façon ce qu’ils croiraient être l’Ordre Républicain.

Pierre Chastanier 08/05/23

RIP : Au secours le peuple pourrait s’exprimer !

Une fois de plus, le 3 mai, après avoir rejeté la proposition de Référendum d’Initiative Partagée du 20 mars 2023, le Conseil Constitutionnel rejette à nouveau la proposition de Referendum d’Initiative partagée du 13 avril 2023 sur le report à 64 ans de l’âge de départ à la retraite.

Cette instance de nantis (12.000 € par mois qui s’ajoutent pour longtemps à de très nombreuses autres pensions de retraite : Présidents de la République (à vie), Premiers Ministres et Hauts Fonctionnaires (pendant 9 ans) vient sanctionner un processus pourtant presque impossible à satisfaire puisque pour qu’une proposition de loi référendaire puisse être déposée il faut au moins réunir un cinquième des membres du Parlement (soit au moins 185 députés et/ou sénateurs sur un total de 925) puis, à condition que le texte soit approuvé par le Parlement, être ensuite signée par 1/10 des inscrits du corps électoral (soit 4.870.000 électeurs).

Dieu sait que beaucoup de retraités s’ils devaient toucher 12.000 € de plus par mois ne protesteraient certainement pas contre le report de l’âge de la retraite !

Or, les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucun recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles.

On est loin de la République Gaullienne où le Président estimait que le peuple français devait être régulièrement consulté et qu’en cas de désaveu il devait immédiatement cesser ses fonctions (ce qu’il fit le 29 avril 1969).

Aujourd’hui, cette instance sert donc de bouclier à un Président qui devine que l’exaspération du peuple risquerait malgré les difficultés de rassembler 4.870.000 signatures d’aboutir à un référendum dont l’issue serait certaine (ce qui ne l’empêcherait évidemment pas de rester en place. N’est pas De Gaulle qui veut !)

Alors que les niveaux record d’abstention témoignent du fait que le Peuple ne croit plus être écouté par ses représentants (sans parler du déni injustifiable du référendum de 2005) on voit bien que notre démocratie est en panne ce qui fait apparaître de lourds nuages dans le ciel politique français !

On aimerait suggérer aux Syndicats puisqu’aucune proposition de Referendum d’Initiative partagée n’est acceptée, de lancer une pétition demandant une consultation référendaire.

Imaginons qu’elle soit signée par 24.350.001 électeurs soit 50% + 1 des inscrits, le Conseil Constitutionnel sévèrement désavoué oserait il encore s’opposer à un Référendum d’Initiative Majoritairement Partagée (RIMP) ?

Quand je pense à nos voisins suisses qui se rendent en moyenne 3 à 4 fois par an aux urnes, grâce à l’existence de deux droits inédits : le référendum populaire et l’initiative populaire, on mesure le retard pris par notre démocratie.

Au pays qui a inventé la carte à puce il serait pourtant facile de délivrer à chaque électeur une carte avec code qui lui permettrait d’être consulté de chez lui sauf quelques personnes n’ayant pas d’internet qui devraient continuer à se déplacer en Mairie.

Mais il serait alors difficile à des élus de rester en place contre l’avis du peuple. Ce n’est donc pas pour demain !

Pierre Chastanier 09/05/23

France d’hier et d’aujourd’hui

« Tout homme a deux patries, la sienne et puis la France », disait Thomas Jefferson au lendemain de la bataille de Yorktown (Oct. 1781) qui vit la capitulation du Général anglais Lord Charles Cornwallis devant Washington appuyé par Rochambeau et l’amiral de Grasse, reconnaissant ainsi que sans l’aide de la France, la rébellion des « Treize Colonies » contre la Grande- Bretagne aurait échoué et que les Etats-Unis d’Amérique n’auraient pas existé !

Notre pays, en vingt siècles s’est constamment inscrit dans l’histoire du monde, des 50 Chefs gaulois crucifiés à Lutèce au Mont des Martyrs (Montmartre) aux troupes d’intervention au Sahel qui assistent encore aujourd’hui ceux qui luttent contre l’Islamisme radical qui envahit l’Afrique.

Être Français, c’est trouver sa place dans un monde de géants et en éprouver une légitime fierté, que cette place succède à une longue généalogie celte ou franque ou tout simplement à une arrivée récente de ses aïeuls sur le sol de la Patrie, puisque la loi du « jus soli » à la différence de nos voisins germains, règne sur le territoire de la Gaule.

Français de souche ou Français récents, partageant ce « Droit du Sol » qui nous gouverne depuis la Révolution Française (et même avant), nous sommes les héritiers naturels de cette longue chaîne humaine qui nous oblige, dans l’amour de la Patrie et le respect de l’admirable devise de la République

« Liberté, Egalité, Fraternité ».

Nos petites querelles politiciennes, nos égoïsmes exacerbés, nos peurs de l’avenir, notre perte de confiance dans la France doivent retrouver leur juste place devant cette immense épopée dont nous sommes les continuateurs.

Certes, la France ne doit faire aucune distinction, quelle que soit leur religion ou leur couleur de peau, entre ceux qui sont nés sur son sol mais pour les migrants qu’elle a accepté d’accueillir, elle doit aussi tout faire pour qu’ils s’épanouissent avec le maximum de chances, grâce à une politique d’assimilation digne de ce nom pour peu qu’ils respectent et fassent leurs les lois de leur nouveau pays.

De Julio Mazarini, devenu Jules Mazarin, à Manuel Valls on peut voir qu’hier comme aujourd’hui, même nés ailleurs et devenus Français par naturalisation, certains ont pu atteindre les plus hautes destinées (en l’occurrence devenir Premier Ministre). Dans la France du « jus soli » contrairement à nos amis américains, rien n’empêche à un Français naturalisé, né à l’étranger, d’accéder à la magistrature suprême !

Les fils de ceux qui, arrivés d’Afrique du Nord, dans l’appel d’air des trente glorieuses qui vit des hordes de salariés mal payés, recrutés par nos entrepreneurs, peupler les bidons-ville de Nanterre pour participer à la reconstruction de la France, ont rarement bénéficié des conditions d’accueil qui en auraient fait des Français fiers de l’être. Certes, parmi eux, de grandes disparités existent. Certains ont acquis des positions enviables, se sont illustrés par de hauts diplômes et par des fonctions enrichissantes. D’autres au contraire ont végété dans des banlieues où très vite se sont installées des zones de non-droit, terrains de chasse de dealers en tous genres et de trafiquants de drogue.

En débarquant en 1830 à Sidi-Ferruch, la France, succédant aux colonisateurs turc et arabe venu quelques siècles plus tôt, n’a pas su s’adapter aux populations locales et bien que l’Emir Abdel-Kader, libéré par Louis Napoléon Bonaparte, ait terminé sa vie, honoré de tous, elle a laissé s’établir le régime colonial ségrégationniste du « Double Collège » qui a trop duré ruinant l’effort civilisationnel de quelques-uns.

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, des esprits éclairés ont compris qu’une évolution citoyenne était indispensable. Mais seuls, vis-à-vis de colons inconscients ou avides, proches du pouvoir de l’époque, ils n’ont pu imposer le Collège unique et répondre à temps aux aspirations légitimes d’un peuple qui, vivant l’apartheid, se battit, à bon droit, pour son indépendance.

Nous avons aujourd’hui une dette humaine envers notre ex-empire et la France doit, plus que tout autre, prendre sa part au développement de la francophonie et de ce « Far South » qui nous lie au passé et qui, si on en prend conscience, peut offrir à notre jeunesse un brillant avenir !

Pierre Chastanier 11/05/23

Une nouvelle pomme de discorde : l’immigration !

Le Président Macron prend des risques ! Passe encore de jouer à cache-cache avec les casseroles ou de vider les Champs-Elysées, il veut crânement montrer qu’il est un réformateur sans même se rendre compte que c’est de lui que le peuple ne veut plus !

Une situation qu’ont connu tous les Présidents de la Vème lors d’un deuxième mandat !

On se souvient d’ailleurs du Général De Gaulle disant en 1969 : « Si je suis désavoué par une majorité d’entre vous, (…) ma tâche deviendrait évidemment impossible et je cesserais aussitôt d’exercer mes fonctions »

 

Alors, pour essayer de faire oublier les retraites, il veut passer en force au point suivant : l’immigration. Un sujet sur lequel il espère trouver une majorité sauf que celle-ci ne pourra se réunir, tant l’extrême Gauche y est hostile, que par une Union impie : LREM, Modem, Horizon, LR ET RN.

Et, une fois de plus, les explications vont manquer mêlant l’insécurité, les problèmes communautaires, les difficultés des banlieues, l’accueil des migrants, le regroupement familial, les clandestins, les mineurs ou prétendus tels non accompagnés, les OQTF, les aides données aux non-cotisants, le voile, le djihadisme etc. etc.

C’est aussi oublier bien vite qu’une grande partie des problèmes viennent non de migrants, clandestins ou non, qui ne demanderaient qu’à travailler mais de Français de la 2ème, 3ème ou même 4ème génération qui ont des droits « J’ai mes papiers » mais bien peu de devoirs, suscitant des amalgames douteux avec des étrangers qu’on serait heureux d’accueillir mais qui subissent un délit de faciès immérité !  

La France se comporte souvent mal avec ses ex-colonies ! Combien de vexations inutiles quand on n’est incapable de faire la différence entre ceux qu’on aimerait recevoir et ceux qu’on voudrait refouler !

La Police incapable de faire régner l’ordre, même sur la route où les refus d’obtempérer sont innombrables (plus de 2000 par mois), incapable d’arrêter les rodéos, soumise à des restrictions judiciaires incompréhensibles avec des remises en cause par l’IGS beaucoup trop fréquentes, harcelée par les opérations de maintien de l’ordre, finit par baisser les bras (le nombre de divorces et de suicides chez les policiers n’a jamais été aussi important)!

Et c’est alors que le Président plutôt que de commencer par régler les problèmes (et il n’y a pas besoin de loi, donc de majorité, pour ça !) veut à tout prix nous montrer l’architecture de ses muscles striés !

Les « innommables » (un mot qui, compte tenu des grossièretés qu’ils éructent à l’Assemblée Nationale, leur convient bien mieux qu’Insoumis) vont lui en faire voir de toutes les couleurs.

Une loi, sauf 49.3 (une fois par session en dehors du vote des budgets) ne peut être votée que si l’on dispose d’une majorité.

Il faudra bien s’en convaincre pour échapper à la fois à l’instabilité de la IVème et à l’autoritarisme de la Vème et retrouver au Parlement un dialogue pouvant être vif mais jamais ordurier, aux élections une large participation, aux referendums, une occasion régulière de faire trancher les choix importants de la vie politique par le peuple français.

Les difficultés rencontrées ne résident pas dans l’accueil sur notre territoire d’autres terriens chassés de leurs terres natales par les guerres ou la misère mais de notre incapacité de les accueillir dans des conditions favorisant leur intégration.

C’est dès la Maternelle qu’un enfant doit être pris en charge pour un bon départ. Cela n’a rien à voir avec ses origines sociales mais seulement à ses capacités pourvu qu’elles éclosent dans un terreau favorable. Et là notre Ministre de l’Education Nationale en est bien conscient lui qui fait élever ses enfants dans une des écoles les plus sélectives mais veut pitoyablement imposer la mixité sociale à l’enseignement privé alors qu’il faut uniformiser les classes, publiques ou privées, en rapport au seul niveau des élèves quelles que soient leurs origines pour ne pas noyer les plus faibles tout en ralentissant les plus forts.

La Nation veut se retrouver et le Peuple rester maître de son destin. N’ajoutons pas aux querelles de nouvelles querelles sauf, si c’est le but de la manœuvre, à vouloir démontrer que le Peuple a besoin d’une société totalitaire où la violence et le mensonge prévalent et où, comme disait Georges Orwell, « l’ignorance c’est la force ! »

Pierre Chastanier 12/05/23

Elections Européennes de Mai 2024 !

Les partis à l’occasion des élections européennes de Mai 2024 auront la chance historique d’en finir avec la Macronie incapable de réunir une majorité à l’Assemblée Nationale.

Pour cela une seule solution puisque l’élection se fait sur une base proportionnelle nationale.

Que chaque parti présente sa liste comme à l’accoutumée

Que les Partis qui se retrouvent dans les valeurs de la Droite ou de la Gauche s’engagent AVANT l’élection à mener entre eux une campagne courtoise puis à l’issue de celle-ci à se regrouper selon les affinités déclarées entre deux blocs français :

  • Le bloc de l’Union des Droites (RN, Renaissance, LR, Centre Droit, rescapés de Droite de la Macronie)
  • Le bloc de l’Union des Gauches (Centre Gauche, rescapés de Gauche de la Macronie PS, RG, EELV, LFI, PC)

L’ultra Droite si elle a des candidats et l’ultra Gauche seront tenues à l’écart de ces groupements

On verra alors apparaître :

Un groupe majoritaire (Droite ou Gauche)

Un effondrement de la Macronie en tant que telle permettant aux deux blocs (Union des Droites et Union des Gauches) d’accepter en leur sein les élus LREM, Horizons, Modem qui le désireront.

Comme il est vraisemblable que la Macronie s’effondrera et que ses rescapés préféreront regagner l’Union de leur choix (Droite ou Gauche) plutôt que d’aller au casse-pipe assuré, cette élection grandeur nature fera une telle pression sur le Président qu’il sera contraint s’il veut terminer son mandat de dissoudre l’Assemblée après que le Parlement ait voté une loi électorale législative proportionnelle départementale.

La loi législative devra prévoir que les candidats du premier tour sous leurs partis respectifs devront afficher leur choix (Union des Droites ou Union des Gauches) et leur classement dans une liste départementale puis au deuxième tour elle opposera dans chaque département un nombre égal au nombre de députés à élire classés entre les candidats se recommandant de l’Union des Droites et les candidats se recommandant de l’Union des Gauches selon le rang de ceux ayant obtenus le plus grand nombre de voix au premier tour.

Les élus seront ceux de la liste départementale (UDD et UDG) qui aura obtenu le plus de voix. Le département sera alors de Droite ou de Gauche !

Rappelons qu’en 2019 si une telle loi avait été mise en place l’Union des Droites après dislocation de LREM aurait obtenu au minimum 43 sièges sur 78 et l’Union des Gauches au maximum 36. Une majorité aurait donc été constituée.

Refuser de dissoudre après un tel constat et rester dans l’immobilisme de l’absence de majorité au Parlement rendrait le pouvoir totalement illégitime ce qui au moindre faux pas pourrait précipiter sa chute.

Si le Président, élu pour 5 ans, veut préparer l’avenir de la France, espérons qu’il aura la sagesse de reconnaitre que la dissolution qui débouchera d’une manière ou d’une autre sur une cohabitation sera la moins mauvaise solution pour les 3 années qui lui resteront à courir.

Pierre Chastanier 14/05/23

La fin d’une civilisation ?

L’Europe, petit cap du continent asiatique, telle que nous la connaissons, a été forgée depuis 2000 ans par la civilisation gréco-latine et judéo-chrétienne.

Mais comme disait Paul Valéry : « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles » !

Depuis Constantin, le christianisme a dominé le monde mais l’Occident voit pour la première fois son hégémonie contestée, migrations incontrôlables, guerre d’Ukraine, progrès constants de l’islamisme, poussée démographique de l’Afrique, de l’Asie du Sud-Est et du sous-continent indien.

Si nous ne faisons pas jaillir en nous une farouche volonté de survivre, nul doute que les prévisions de Michel Houellebecq ou d’Éric Zemmour se révèleront rapidement exactes.

Toute civilisation comme l’affirme Michel Onfray naît autour d’une religion. Et si la religion chrétienne fait encore quelques progrès en Amérique latine, en Afrique et en Asie, il est bien clair qu’en Occident, travaillée par les Lumières, les Révolutions, les scandales et sa collusion historique avec les oligarchies, celle-ci ne fait plus recette.

Peut-on croire un instant alors que la télévision et les téléphones mobiles ont envahi le monde que l’étalage des richesses occidentales face aux guerres et à la misère trop répandues sur cette planète, aux privations de liberté, aux dérèglements climatiques, accentué par les conflits stupidement armés par la Pax Americana (Afghanistan, Libye, Irak, et bien d’autres) ne va pas attirer les désespérés vers les lumières de la ville et provoquer un tsunami migratoire qu’aucune barrière n’arrêtera !

Les ultra-riches sont trop égoïstes pour comprendre que leur survie ne peut provenir que du partage et qu’aucun mur aujourd’hui, pas plus qu’hier à Rome, n’arrêtera les flots migratoires.

Les politiques sont trop occupés à leurs réélections pour engager un programme de paix et de développement au sein d’organisations internationales brillant par leurs inutilités qui seul fixerait les peuples dans leurs terres natales.   

Les nations développées sont trop inconscientes pour mettre fin à tous les conflits risquant toujours de déboucher sur un cataclysme nucléaire (Occident-Russie, Amérique-Chine, …)

Les groupes sociaux sont trop individualistes pour prendre en compte efficacement l’éducation, la sécurité, la santé de tous les déshérités.

Alors, ou on prendra conscience du sort qui nous guette et un sursaut civilisationnel nous fera comprendre que pour protéger nos valeurs, ou ce qu’il en reste, il faut respecter les autres civilisations et les aider à prospérer sur leurs territoires respectifs ou la simple croissance démographique mondiale nous montrera l’aspect désespéré de nos derniers soubresauts.

Mais la question reste ouverte : nos valeurs valent-elles encore le coup de se battre pour elles ?

Liberté, Egalité, Fraternité sont- il devenus des mots creux pour lesquels personne ne veut combattre ?

Les « folies » actuelles qui nous minent, wokisme, genres, radicalismes de toutes sortes, inégalités exacerbées, guerres des gangs, peuvent-elles encore être contenues ?

Ou, tels les dinosaures, notre espèce, incapable de gérer la planète, rejoindra-t-elle, dans le temps cyclique, les civilisations disparues ? A nous seuls de répondre à cette question et d’en tirer les conséquences.

Pierre Chastanier 15/05/23

Lettre ouverte aux Députés Macroniens

LREM, Horizons, Modem, vous avez répondu en 2017 à l’Appel d’Emmanuel Macron persuadés que le « Ni Droite Ni Gauche » qu’il proposait avait un sens et que cette réorientation vers une plus grande Unité nationale et une véritable participation de la société civile aux affaires de l’Etat serait bénéfique pour la France.

Le premier mandat a été accablant : Gilets Jaunes, Covid, Nombreuses « Affaires », Présidence de l’UE empêchant une vraie campagne électorale et n’arrivant pas à juguler la crise ukrainienne, débouchant sur un second mandat non pas « Pour » Macron mais « Contre » Marine Le Pen se traduisant aussitôt par l’absence d’une majorité au Parlement suivie d’une gestion lamentable du dossier des retraites et se terminant momentanément par un concert de casseroles que la soumission du Conseil Constitutionnel ne fera pas taire.

Sur les marchés, dans vos circonscriptions, vous constatez au fil des semaines que si une petite partie de la population, horrifiée par le désordre, continue à vous soutenir, un nombre de plus en plus grand de Français vous indiquent qu’ils ne veulent plus de ce Président et qu’ils vous assimileront à sa chute.

Si, lassés de la vie politique, que nombre d’entre vous ont découverte à l’occasion de l’enthousiasme d’une première élection ou, pour un moins grand nombre, lors d’un rassemblement d’électeurs inconciliables contre Marine Le Pen, rassemblement qui ne pouvait que voler en éclat dès les Législatives, vous décidez de retourner cultiver votre jardin, vous aurez au moins compris que dans ce théâtre d’ombres les apparences sont toujours trompeuses.

Si, au contraire, vous souhaitez persister dans votre engagement, comprenez qu’il est indispensable que la France renoue avec une majorité et une opposition pouvant se succéder aux affaires et rejoignez bien vite entre la Droite ou la Gauche le courant dont vous vous sentez le plus proche.

La France ne recommencera pas un quinquennat « Macron Ter » avec Edouard Philippe ou avec d’autres transfuges LR comme Bruno Le Maire ou Gérald Darmanin. Cette tentative qui se traduit déjà par 6 ans d’immobilisme, par une dette abyssale, par un dégoût des Français pour la politique, va entraîner un rejet de votre mouvement dont vous ne manquerez pas une fois encore de mesurer les conséquences aux prochaines Européennes.

Il va falloir choisir ! L’heure est au retour au bipartisme puisque personne en France n’accepte des gouvernements de coalition. Dans vos rangs, d’ailleurs, si Emmanuel Macron avec proposé une alliance de partis aux LR, sans doute auriez-vous perdu bon nombre de vos électeurs de Gauche et inversement si Macron avait proposé une alliance à NUPES il est certain que vous auriez perdu tous vos électeurs de Droite.

La parenthèse Macron durera peut-être encore quatre ans si la situation politique et économique ne se dégrade pas trop, à condition de ne plus rien tenter mais soyez assurés que même la loi retraite n’ira pas au-delà de ce cap en tout cas sous cette forme.

Préparez-vous à ouvrir les yeux. Si un bloc central issu de la Macronie se maintenait, le risque serait grand aux prochaines présidentielles de voir s’affronter au second tour Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. La France affaiblie par 10 ans d’immobilisme ne s’en remettrait pas.

Vous y avez cru. Toute erreur est humaine ! Mais maintenant il est de votre devoir de prendre conscience de votre échec pour retrouver avec vos proches une situation d’équilibre aujourd’hui impérativement nécessaire. Droite ou Gauche peu importe :  il faut une majorité pour la France !

Pierre Chastanier 16/05/23

Soyons concrets !

Il y a tellement de choses à revoir qu’on a des difficultés à savoir par quoi il faudrait commencer.

La première chose, me semble-t-il, est de mettre fin sans perdre la face à la querelle des retraites qui empoisonne le Gouvernement depuis des mois.

En rappelant tout d’abord qu’une réforme est indispensable pour assurer l’équilibre du régime par répartition fondé en 1945 sur la base d’une solidarité intergénérationnelle, qui sera mise à mal dans les années à venir du fait de l’évolution extrêmement pénalisante du ratio Actifs/Retraités.

Comment pourrait-on demander régulièrement aux jeunes dont les salaires ont tendance à baisser du fait de la mondialisation incontrôlée de verser des cotisations de plus en plus élevées pour financer les retraites de leurs aînés souvent bien mieux lotis qu’eux ?

Il faudra du temps pour mettre fin aux régimes spéciaux qui ne sont plus justifiés, pour mettre en place un régime par capitalisation qui n’existe aujourd’hui que pour une partie des salariés et qui n’apporte aucune garantie dans la période de financiarisation excessive de l’économie à la restitution du capital épargné.

Pourquoi le Gouvernement n’a-t-il pas fait confiance aux syndicats patronaux et salariés pour gérer paritairement les retraites générales comme ils le font avec succès pour les retraites complémentaires ? Cela aurait évité bien des débats dégradants à l’Assemblée Nationale.

Pourquoi l’Etat n’abonde-t-il pas dans les mêmes conditions que celles qu’il impose aux entreprises privées les cotisations patronales des fonctionnaires ?

Il faut certes encourager les gens à travailler plus longtemps à condition de faire évoluer leurs conditions de travail en fonction de la dangerosité et de la pénibilité du métier. Par la formation, par le reclassement des seniors notamment pour encadrer des apprentis, reclassement favorisé par une baisse des cotisations sociales après 60 ans, par l’augmentation du nombre de trimestres pour les cadres et tous ceux qui travaillent dans des conditions confortables, par une participation aux retraites des dividendes des actionnaires et pourquoi pas demain par une taxation des machines on devrait pouvoir maintenir un équilibre acceptable malgré la dégradation de ce ratio (aucune retraite inférieure à un taux de remplacement au moins égal à 80% du SMIC avec un minimum de 1200 € par mois pour une carrière complète )

Il faudra aussi retrouver une règle plus juste que celle qui prend en compte les 25 meilleures années pour les salariés du privé et seulement les 6 derniers mois pour ceux du public, occasion de bénéficier d’une promotion de dernière minute uniquement justifiée par l’octroi d’une plus grosse retraite.

En suspendant l’application de la loi et en redonnant aux syndicats patronaux et salariés l’occasion de trouver ensemble un accord acceptable, le Gouvernement desserrerait l’étau qui l’emprisonne ce qui ferait stopper les manifestations au grand soulagement des forces de l’ordre.

Autre point concernant le RN systématiquement vitupéré d’Extrême-Droite ! Chacun sait que le seul espoir d’Emmanuel Macron aussi bien en 2017 qu’en 2022 était de se retrouver face à Marine Le Pen pour assurer son élection au second tour. Mais la contrepartie obligeant les Français à devoir toujours voter Contre au lieu de voter Pour fait monter le score de cette dernière (De 0.74% pour Jean-Marie Le Pen en 1974 à 41,45% pour elle en 2022). A ce rythme face aux vociférations de l’Extrême Gauche et face à la déliquescence des LR, elle a des chances sérieuses de l’emporter en 2027.

Est-ce ce que veulent l’énorme majorité des électeurs de la Droite et du Centre ? La réforme constitutionnelle que j’ai proposée permettrait à l’Union des Droites et à l’Union des Gauches d’aboutir à un choix majoritaire dont le pays a besoin pour avancer et l’élection a un seul tour d’un Président-Arbitre ayant peu de chances d’être majoritaire mettrait fin à un gouvernement autoritaire centré pour 5 ans sur la seule volonté du Chef de l’Etat.

Dans ces conditions, même l’élection de Marine Le Pen ne serait plus à craindre et après rétablissement du septennat, des élections législatives à mi-mandat permettraient au peuple s’il était insatisfait de changer de majorité.

A suivre

Pierre Chastanier 16/05/23

Ukraine : Arrêtons cette guerre !

Qu’on ne me fasse pas dire que je défends Poutine. Il est l’agresseur et les petites gens souffrent aussi bien en Ukraine sous une avalanche de missiles qu’en Russie où ils n’ont même pas droit de dire que leur pays est en guerre.

Mais la guerre en Ukraine n’est pas née toute seule. Après le coup d’Etat de février 2014 appelé la révolution du Maiden aboutissant en profitant de son absence à la destitution du Président Ianoukovytch et à la mise en place du gouvernement intérimaire de Tourtchynov, des manifestations pro-russes et contre -révolutionnaires éclatent aussitôt dans la région du Donbass où les anti-Maïden empêchent les pro-Maïden de déboulonner la statue de Lénine et en Crimée où la population majoritairement pro-russe depuis Catherine II ne reconnaît pas les nouvelles institutions qui ont mis le feu aux poudres en retirant au Russe, dès leur arrivée, le statut de langue officielle.

Des manifestations d’autodéfense sont immédiatement créées, particulièrement à Sébastopol où se trouve le Flotte russe de la Mer Noire et dès mars 2014, la Crimée se détache de Kiev après un référendum qui entérine son rattachement à la Fédération de Russie suivi en mai par des référendums analogues dans les Républiques du Donetz et de Louhansk.

On discutera en vain sur les intrusions russes ayant faussé les referendums ou sur les agissements secrets de la CIA ayant favorisé le coup d’Etat du Maïden. Toujours est-il qu’ils amèneront devant l’incapacité de l’Europe, aux ordres des USA, à intervenir dans le règlement du conflit, à la guerre du Donbass qui opposera de d’avril 2014 à février 2022 le gouvernement ukrainien issu du putsch aux séparatistes pro-russes causant plus de 13.000 morts et déplaçant près d’un million de personnes.  

En septembre 2014 un cessez le feu (Premiers accords de Minsk) est négocié mais il ne durera que quelques semaines et les combats reprendront entre l’armée ukrainienne et l’armée séparatiste certainement soutenue par la Russie (les petits hommes verts).

En février 2015 (Accords Minsk II) François Hollande et Angela Merkel élaborent un règlement global du conflit en présence du Président ukrainien Petro Porochenko et du Président russe Vladimir Poutine, accords réitérés en décembre 2019 par Emmanuel Macron (format Normandie) en présence du nouveau président ukrainien Volodymyr Zelensky, accords que même devenu Président de l’UE il sera bien incapable de faire appliquer aux deux belligérants jusqu’à l’entrée des troupes russes en Ukraine le 24 février 2022.

Faut-il invoquer le Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ou l’inviolabilité des frontières proclamée par la Charte des Nations Unies toujours est-il qu’on doit se demander à qui profite le crime ?

Sûrement pas au peuple ukrainien vivant un enfer et à toutes les innocentes victimes

Sûrement pas au peuple russe subissant les sanctions et pleurant ses morts

Sûrement pas à l’Europe qui voit son économie dévastée par les décisions aberrantes de ses dirigeants (L’Assemblée Nationale n’a même pas eu à voter la participation de la France au conflit alors qu’il faut être bien stupide pour croire que nous ne sommes pas cobelligérants)  

Sûrement pas à nos boulangers et autres petites boutiques qui n’ont même pas droit au bouclier tarifaire sur l’électricité et qui font faillite devant des hausses de prix de l’énergie conséquence en France de la bêtise d’un Gouvernement européiste ayant accepté contrairement aux Espagnols et aux Portugais l’indexation de l’électricité sur le prix du gaz voulue par les Allemands.

Sûrement pas les automobilistes qui paient l’essence à un prix jamais atteint ou aux clients qui réduisent leurs achats dans les supermarchés

Alors à qui ?

Aux oligarques corrompus et à tous les profiteurs de guerre (y compris en Ukraine)

Aux USA qui exportent leur pétrole et leur gaz à des prix records et qui veulent en détruisant la Russie imposer au monde la Pax Americana (bizarre les radicaux écologistes français ne protestent même pas contre nos achats de leurs gaz de schistes)

Cela a déjà débouché sur une cristallisation de la planète contre l’Occident et tant pis si cela devait même aller jusqu’à un conflit nucléaire.

Il faut pourtant savoir arrêter une guerre.

Après les millions de morts en Irak et en Libye, après l’épuisement piteux des Américains en Afghanistan, l’Europe va-t-elle enfin crier STOP aussi bien aux Russes qu’aux Ukrainiens et aux Américains ?

Ne comprend-t-on pas qu’à force d’armer l’Ukraine celle-ci finira par frapper la Russie ce qui immédiatement déclenchera au moins l’utilisation d’armes nucléaires tactiques ou l’explosion par des missiles conventionnels d’une centrale nucléaire (Tchernobyl bis).

La Russie, les USA et même la France disposent tous de ces armes dites « préstratégiques » ayant un rôle d’avertissement avant l’emploi des armes stratégiques des « forces de dissuasion nucléaires ».

Va-t-on jouer jusqu’au bout à se faire peur ou ira-t-on plus loin ?

Tout cela pour dresser le reste du monde contre nous et pousser la Russie, pourtant européenne dans les bras de la Chine ?

Emmanuel Macron désireux de se faire bien voir des Européistes dans l’espoir de revenir au pouvoir en 2032 (il aura moins de 55 ans) va-t-il enfin réagir ?

Ou faudra-t-il attendre son départ pour retrouver la paix ?

Pierre Chastanier 17/05/23

Soyons concrets suite !

Dans un précédent éditorial on est revenu sur la querelle des retraites et depuis, Renaissance et ses alliés indiquent qu’ils désirent refuser la proposition de loi du Groupe LIOT prévue pour le 8 juin au motif d’une prétendue inconstitutionnalité (Art 40) au motif qu’elle crée une charge supplémentaire pour les dépenses publiques.

Pour LIOT empêcher le vote serait « bâillonner la démocratie » et les pressions de Renaissance ne tiennent sans doute qu’au fait que le pouvoir a peur de ses propres troupes !

Une belle bagarre en perspective dont on se passerait bien car elle risque de ranimer dans la rue de véhémentes protestations.

Penchons-nous aujourd’hui sur la question de l’Europe.

Si sa constitution bancale puisqu’elle n’a opté franchement ni pour une Europe fédérale ni pour une Europe des Nations a pu nous garantir 70 ans de paix, elle a fortement été mise à mal lors du conflit yougoslave et plus encore maintenant avec la guerre d’Ukraine.

Les Souverainistes français n’acceptent plus, après le référendum volé de 2005, que des directives coercitives d’une Commission non élue puisse être adoptées sans être confirmées par un vote du Parlement national, portant aussi bien sur l’interdiction pour notre Etat d’emprunter à notre propre Banque Centrale depuis la loi scélérate de 1973, sur l’interdiction de faire respecter nos frontières face à l’immigration clandestine alors que l’Espace Schengen et Frontex sont devenus de vraies passoires, sur l’inadmissible interdiction de s’opposer aux conditions sociales, fiscales et environnementales faussées par des barrières tarifaires intra et extra européennes, sur l’avalanche de normes, de décrets, de règlements qui paralysent injustement notre économie face au laxisme qu’on tolère devant les diktats américains.  

Et pourtant alors que nos finances publiques s’effondrent (on vient de franchir le cap des 3.000 milliards de dettes), que notre déficit extérieur va lui aussi dépasser en 2023 le cap symbolique des 150 milliards d’€, la France des 11 millions de pauvres voit la fortune de ses milliardaires augmenter en 19 mois de pandémie plus vite qu’au cours de la décennie précédente (les 5 plus grandes fortunes ont doublé pendant le Covid).

Au lieu de se déchirer comme on le fait, à l’Assemblée, dans la rue, victimes d’un individualisme farouche et d’un autoritarisme d’Etat dépassé, il faut se reposer la question de l’avenir de l’Europe et de la volonté existante ou non des Européens, géant économique mais nain politique vassal des USA, de bâtir un univers de paix et de prospérité « de l’Atlantique à l’Oural ».

Il est sans doute difficile de faire vivre ensemble des peuples que 2000 ans d’histoire, des guerres incessantes, des langues si différentes opposent les uns aux autres mêmes si tous se reconnaissent Européens mais cela n’empêche pas de lutter pour la Paix, pour la Démocratie, pour une économie florissante et équilibrée, pour une coopération scientifique et technologique, contre d’insoutenables inégalités, pour une contribution efficace au développement du tiers-monde, pour une défense commune indépendante des blocs impérialistes.

Aidons Russes et Ukrainiens à retrouver au plus vite le chemin de la paix, demandons à la Russie grâce à son immense potentiel énergétique de reconstruire au plus vite ce qu’elle a détruit en Ukraine en contrepartie de l’abandon des sanctions, réunissons une conférence de sécurité en Europe, entre Européens, favorisons les échanges scolaires et universitaires entre nos jeunes, ouvrons largement la libre installation sur nos territoires de tous les Européens pourvu qu’ils se plient à nos lois nationales, permettons à une immigration choisie de s’intégrer pleinement et même de s’assimiler à l’Europe tout en luttant grâce à l’aide au développement contre le tsunami migratoire.

Soyons cependant conscients qu’un Frexit provoquerait sans doute une crise sans précédent, incertitude monétaire, risque financier, fuite des capitaux, remboursement de la dette détenue à 60% par des étrangers, risque inflationniste et donc risque de récession. 

Est-on immobilisés pour autant. Non !

On a vu par exemple qu’Espagne et Portugal avaient refusé le diktat allemand d’indexer le prix de l’électricité sur le gaz ce qui serait encore bien plus concevable en France où le nucléaire devrait considérablement nous protéger.

On conçoit bien que si la France face à une coopération intra européenne largement faussée réclamait avec force le rétablissement de corrections équitables, la Commission serait bien dans l’impossibilité de s’opposer à des évidences, absence de mécanismes permettant de lutter contre la grande hétérogénéité existante entre membres de l’UE, absence de coordination des fonctionnements des marchés du travail, erreurs des politiques économiques mises en œuvre.

Nous restons nombreux cependant, hors de l’ultralibéralisme prôné par la Commission et les lobbies qui l’agitent, à être partisans d’une Europe autonome, protectrice, solidaire, garantissant les libertés, respectant les Nations, qui seule pourra réenchanter le projet européen.

Pierre Chastanier 18/05/23

Vers la fin d’un autocrate ?

Je reviens un instant sur un paragraphe de mon édito d’hier dans lequel j’expliquais que la majorité relative essayait bien maladroitement par la voix d’Aurore Bergé, Présidente du Groupe Renaissance d’empêcher, le 8 Juin, l’examen de la proposition de loi du Groupe LOIT visant à l’abrogation de l’âge de départ à la retraite à 64 ans.

Dans ses circonvolutions acrobatiques, tout y passe, Article 40, Articles 89-4, 13 et 14 du Règlement intérieur de l’Assemblée Nationale, menace en cas d’adoption du refus de désigner une commission mixte paritaire qui ne peut être convoquée que par les Présidents des deux Assemblées et s’il le fallait obstruction parlementaire par le dépôt d’un nombre massif d’amendements empêchant de voter le texte dans le temps imparti…

Pour ceux qui s’intéressent aux détails de ces tentatives de contre-feux vous pourrez regarder la vidéo ici.

Si la proposition de loi est adoptée, le camouflet infligé au Président qui était en première ligne pour imposer le 49-3 (n’oublions pas que l’article 7 de la loi concernant justement l’âge de départ à la retraite n’a jamais été examiné par l’Assemblée Nationale) obligera ce dernier :

  • Soit d’arrêter toute velléité de réforme
  • Soit de dissoudre l’Assemblée avec le risque de voir sa majorité relative fondre encore davantage et peut-être même de devoir désigner un Premier Ministre d’un autre bord puis d’entrer en cohabitation.

Deux situations qui ne correspondent guère à son attitude autocratique.

Quel chahut ce serait le 8 Juin si la Présidente Yaël Braun-Pivet, refusait de mettre l’examen de la proposition de loi à l’ordre du jour, chahut qui ne manquerait pas d’être relayé par une manifestation massive !

On en revient à la déclaration si évidente du Général de Gaulle à Alain Peyrefitte qui lui demandait quelle distinction il faisait entre légitimité et légalité : « En temps normal, les institutions, les coutumes assurent l’ordre. Mais l’ordre réel ne peut reposer que sur l’indépendance nationale, les libertés publiques, le bon fonctionnement de la justice, la souveraineté populaire. Il y a des périodes où, même si l’ordre apparent continue de régner, il perd son sens parce qu’en dessous l’ordre réel est brisé ».

Il ajoutait : « Si je devais être désavoué par le peuple je cesserais immédiatement d’exercer mes fonctions ». Ce qu’il fit le 29 avril 1969 !

N’ayez crainte, Emmanuel Macron, même désavoué par le peuple ne démissionnerait pas !

Mais, en cas de désaveu, le refus de dissoudre entraînerait une illégitimité paralysante et dans le cas contraire, de nouvelles élections si elles entraînaient un nouveau recul de la minorité présidentielle rendraient la cohabitation bien périlleuse.

C’est pourquoi la pauvre Aurore Bergé cherche à faire peur. En réalité elle a peur elle-même. Pauvres Députés de la Macronie qui imaginent avec frayeur devoir revenir devant leurs électeurs !

Pierre Chastanier 19/05/23

Du Wokisme à la chirurgie débordée des transgenres !

La hausse des demandes de réassignation sexuelle a triplé depuis l’arrivée du Wokisme, ce qui se traduit désormais par des délais de prise en charge entre deux et cinq ans. En cause le manque de centres spécialisés et le nombre important de personnes tentant de se rendre à l’étranger (Thaïlande par exemple) et le risque, compte tenu du nombre important de petites complications de se voir refoulées au retour par des équipes déjà saturées (vaginoplasties, reconstructions péniennes, chirurgie de la verge) toutes opérations devant être prises en charge alors que celles réalisées à l’étranger doivent être intégralement payées par le demandeur !

Quand va-t-on enfin déplorer la forte pression idéologique qui s’exerce parfois dès l’école sur l’identité sexuelle, laissant des jeunes se convaincre de l’ambivalence de leur identité?

N’y a-t-il pas à l’heure des déserts médicaux des problèmes plus urgents à traiter car à côté des erreurs par défaut on oublie trop souvent les erreurs par excès, irréversibles !

90% des demandes proviennent d’hommes à qui on pourrait peut-être faire comprendre que leur recherche de féminité pourrait sans doute suivre d’autres voies. Mais qui va prendre le risque d’être accusé de …discrimination s’il refuse d’épouser les fantasmes d’un patient qui le traînera dans la boue sur les réseaux sociaux !

Il y avait depuis 1969 la Gay Pride, marche des fiertés, qui ne durait qu’une journée. Maintenant le mois de Juin tout entier, est devenu le mois des fiertés LGBTQIAP+ véritable alphabétisation délirante mariant Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Trans sexuels, Queer (personnes en questionnement) Intersexuels, Asexuels, Pansexuels.  On en trouvera sans doute encore d’autres !

Oui, le Wokisme venu d’ailleurs est vraiment ce cancer intellectuel dénoncé désormais par…le Président du Forum gay et lesbien de Lyon, la dictature des minorités des « éveillés face aux discriminations » ayant atteint des sommets insoupçonnés.

On ne peut que tirer la sonnette d’alarme pour que notre jeunesse échappe au Wokisme, à l’Islamo-gauchisme, à la Cancel Culture, persuadés que si la justice sociale et l’égalité raciale méritent tous les combats et parmi eux la lutte contre les violences faites aux femmes de même que doit être préservée la liberté de pratiquer sans prosélytisme afficheur la sexualité de son choix, elles ne doivent pas se laisser entraîner dans des manipulations capables de fragmenter durablement la société.

Va-t-on tolérer plus longtemps des réunions non-mixtes (réservées aux personnes racisées) dans des universités transformées en mondes totalitaires, l’accueil de Drag Queen dans les écoles ou à la Mairie de Paris expliquant aux enfants que les hommes sont parfois des femmes et les petites filles parfois des petits garçons ?  

Après l’emprise marxiste sur les sciences sociales des années 60, l’emprise gauchiste des années 70, voilà l’emprise Woke sur nos Universités alimentée par des « déconstructeurs » mêlant études de genres, études décoloniales, études intersectionnelles, études LGBT, toute prise de parole prétendument « offensante » envers une minorité est immédiatement qualifiée de fasciste, racialiste, délires de « petits blancs ».

Les milieux français déconstruits sont subventionnés par les plus prestigieuses organisations internationales. On a même créé une délégation ministérielle rattachée au Premier Ministre la DILCRAH ! Le croirez-vous, ça signifie Délégation Interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme (qu’on n’a tout de même pas osé enlever) et la haine anti- LGBT !

Le Wokisme bénéficie ainsi du soutien d’institutions prestigieuses interdisant toute critique ! Et pourtant notre Constitution universaliste attachée à la laïcité ne distingue pas un modèle multiculturel basé sur l’orientation sexuelle, l’islamo-gauchisme ou la cancel culture !  

Le Ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer qui avait osé s’exprimer lors d’un colloque organisé à la Sorbonne « Après la déconstruction » en a vite fait les frais au profit d’un remplaçant « mieux pensant » !

Il est vrai qu’après sa brillante carrière il pouvait s’offrir le luxe de lutter pour une juste cause. Et de préférer au Wokisme les valeurs universalistes de la République.

Pierre Chastanier 20/05/23

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Pierre Chastanier 09/05/23

A quand un retour vers la Participation dans l’entreprise ?

A peine arrivé au pouvoir en 2017, le Gouvernement, habilité par le nouveau Parlement à légiférer par Ordonnances sur la révision du Code du Travail, a débattu très superficiellement avec les Syndicats en espérant que les « colères populaires » ne se manifesteraient pas trop dans la rue.

L’évolution de la société vers un ultra capitalisme mondialisé, n’allait évidemment pas supporter de remettre sur le chantier la question de la Participation dans l’Entreprise, vieille idée du Général que son entourage avait fait apparaître en son temps comme une « généreuse utopie ». 

« Car c’est une révolution, la plus grande de son histoire, que la France, trahie par ses élites dirigeantes et par ses privilégiés, a commencé à accomplir » (Discours prononcé le 1er avril 1942)

Il pensait en effet que « la nécessité d’associer les travailleurs à la gestion des entreprises pour que le travail y ait les mêmes droits que le capital » devait aller bien plus loin qu’un simple partage du profit entre patrons et salariés, pour aboutir à une véritable association aux responsabilités et au management et ne plus reléguer le travailleur « au rang d’instrument et d’engrenage en contradiction avec la nature de notre espèce voire avec l’esprit d’une saine productivité ».

Il voulait construire entre le régime communiste et le capitalisme libéral « un nouveau modèle qui règle les rapports humains de telle sorte que chacun, pour sa part, soit responsable de l’œuvre collective dont dépend son propre destin ».

De Pompidou à Giscard d’Estaing les tenants du « Oui Mais ! » n’eurent de cesse d’entraver l’ampleur du vaste dessein de la participation gaulliste et les arguments « contre » étaient clairement affichés : « Il ne faut pas politiser les ateliers ! » « On introduirait inévitablement les Syndicats dans le débat ! » « L’autorité de la hiérarchie sera sapée ! »

Les suivants y compris François Mitterrand au cours de ses deux septennats ne revinrent pas davantage sur cette orientation, sans doute seule capable de maintenir la cohésion sociale qui manque si fort aujourd’hui au Pays !

Pour Emmanuel Macron, les Ordonnances de 2017, tournées vers la flexisécurité, ne remettant pas en cause l’inévitable mondialisation qui désindustrialise la France, facilitant les licenciements pour s’adapter plus aisément aux variations des carnets de commande et ne protégeant en rien les salariés français d’une concurrence largement faussée, au sein d’une Europe ultra-libérale toute dévouée à l’Allemagne, allaient être sauvées de justesse par le Gong du Covid.

Au cours de son second quinquennat, la question de l’âge de départ à la retraite, concomitante d’un enrichissement sans précédent des ultra-riches et d’un désarroi des plus modestes face à une inflation importée pour cause de guerre en Ukraine a largement relancé le débat au Parlement et dans la rue.

Il est temps que la Droite sociale se réveille. Chacun est désormais convaincu des limites de la globalisation. Les Français veulent recouvrer une souveraineté, préservant leur indépendance, sauvegardant leur culture, rétablissant une justice sociale qui n’a que faire des « premiers de cordés » plus préoccupés par leurs « Stock-Options » que de l’avenir de la Nation. Qu’elle ne compte pas sur le scepticisme des forces de Gauche victimes des dérives idéologiques des écologistes et des insoumis. Qu’elle mette fin à ce tiraillement perpétuel entre pôle conservateur et pôle libéral qui la paralyse et qu’au-delà des populismes elle redonne au Pays la cohésion populaire dont il a besoin.

Pierre Chastanier 21/05/23

Pour les Universités Populaires

La démocratie est, dit-on, le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Belle formule mais qui n’a de sens que si ce peuple, dûment instruit par des pédagogues et non des démagogues, s’avère en mesure de disposer d’informations et d’explications suffisantes pour se faire une opinion motivée lui permettant par ses votes de résoudre les conflits.

Or les grands médias dominés par la télévision appartiennent dans leur grande majorité à une poignée de milliardaires Arnaud, Bouygues, Bolloré, Drahi, Dassault, Pinault, Niel, Lagardère se partagent ainsi 90% des médias français.

Ne leur demandez pas pourquoi ils investissent sur ces supports. La presse nationale ne gagne pas d’argent et est même largement subventionnée. Mais elle forge l’opinion, rend compte, au service de ses propriétaires, des évènements dans le sens qui leur est favorable, met en lumière avant les élections les présidentiables qui lui conviennent, fustige et décrédibilise tous ceux qui s’attaquent aux inégalités sociales, à l’Europe Maastrichtienne, à la globalisation, où s’opposent à leur domination.

Prenons l’exemple des luttes sociales contre le report de 62 à 64 ans de l’âge de départ à la retraite. La mesure coûterait selon le gouvernement 13 milliards d’€ si le report de 2 ans n’était pas progressivement appliqué d’ici 2027.

Faut-il rappeler que du 1er Janvier 2022 au 1er Janvier 2023 la seule fortune des 5 principaux milliardaires français (Arnaud, Bettencourt, Saadé, Pinault et Wertheimer) a augmenté de 80 milliards d’€ en 1 an (6 fois plus !)

Faut-il rappeler que cette mesure prévoyant une retraite complète à 43 ans de cotisations pénalise injustement ceux qui ont commencé à travailler avant 19 ans (qui avaient donc 43 ans de cotisations avant 62 ans) et qui presque toujours exercent les métiers les plus difficiles alors qu’elle n’a aucun impact sur ceux qui ayant fait de longues études commencent à travailler après 25 ans, et des fois plus, puisque de toutes façons ils partiraient, même avant la réforme, bien après 64 ans pour avoir une retraite complète.

Il aurait suffi par exemple d’augmenter d’un an la durée de cotisation pour tout le monde passant de 41 à 42 ans sans changer l’âge de départ (62 ans) pour ne pas affecter ceux qui auraient commencé à travailler avant 20 ans. La mesure aurait autant rapporté et serait apparue beaucoup plus équitable faisant encaisser les cotisations supplémentaires aux salaires les plus élevés qui dans tous les cas ne pouvaient déjà pas partir à 62 ans !

En réalité, le pouvoir actuel au service de l’oligarchie qui l’a mis en place, s’enfonce dans l’autoritarisme et ne cède que lorsqu’il prend peur (témoin les 17 milliards lâchés aux Gilets Jaunes).

Avec une rare incompétence il mène au déclin du pays, témoin les sommes faramineuses dépensées stupidement lors du Covid, uniquement financées par la dette (Dans mon département touristique, les hôteliers, habitués à faire leur recette pendant les 2 mois d’été ont été tout surpris de voir pendant le confinement, arriver chaque mois sur leur compte 1/12 de leur CA antérieur !). Et aujourd’hui nombre de boulangers ferment boutique en raison de l’acceptation de l’indexation de l’électricité sur le prix du gaz … au pays champion européen du nucléaire.

Même ChatGPT que je me suis amusé à interroger a fait sur les retraites des propositions plus nuancées que nos prétendues élites !  

Il est donc grand temps pour suppléer aux indigences d’une éducation nationale dévastée par le Wokisme et les déconstructeurs, de relancer comme l’ont fait Michel Onfray, François-Xavier Bellamy et quelques autres des Universités Populaires au service du Peuple.

Pierre Chastanier

Un air de fronde s’est levé le 8 Juin !

On se souvient tous de cette mazarinade de Scarron :

Un air de fronde s’est levé ce matin

Je crois qu’il gronde contre le Mazarin

Et le 8 Juin comme je l’ai rappelé récemment la perspective d’une présentation ou non de la proposition de loi présentée par LIOT fait littéralement paniquer le Gouvernement. 

Alors que la Première Ministre continuait de recevoir les principaux leaders syndicaux à Matignon, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, déclarait avoir refusé une « proposition » de réunion multilatérale avec le Président de la République sur le calendrier social du fait de l’absence d’avancées concrètes sur le retrait de la réforme des retraites.

Si, par des arguties règlementaires ou constitutionnelles la Présidente de l’Assemblée qui, pourquoi pas, se voit un destin national, refusait l’examen de cette proposition de loi, on crierait au « bâillonnement de la démocratie ».

Si elle est présentée, ses chances d’être votée, sauf obstruction parlementaire, sont importantes (RN et Nupes ne craignant pas l’union des contraires !

Si, votée par l’Assemblée, elle n’est jamais présentée au Sénat, il en sera de même !

Dans l’intérêt supérieur de la Nation, il faut sortir de cette impasse et recourir à la dissolution car le Président élu pour 5 ans doit conforter sa fragile légitimité par une consultation du Peuple (par la dissolution ou par un référendum).

Chacun sait bien que le risque est de voir un Parlement tripartite encore plus divisé sortir de cette dissolution mais, au moins, cela forcera les Français au cours de la campagne électorale : 

  • Soit à revenir à une confrontation plus naturelle « Union des Droites » contre « Union des Gauches » 
  • Soit à négocier enfin la mise en place d’un « Gouvernement de coalition » qu’il soit de Droite ou à Gauche, peu importe, mais qui permettra au pays d’avancer en s’appuyant sur une majorité dans une période de si grand déclin économique

Nul ne peut durablement gouverner contre le peuple et Emmanuel Macron doit s’en convaincre : respect du Parlement, respect des corps intermédiaires, consultation populaire par référendum sur les grands enjeux, politiques, économiques, sociétaux qui divisent le pays.

  • Si la France veut une société multiculturelle ouverte aux vents d’une immigration non contrôlée
  • Si instruite par des débats contradictoires elle refuse de comprendre que l’écologisme radical nous entraîne vers des décisions dommageables
  • Si la défense des « minorité visibles » devient une des principales préoccupations des Français au-delà de la lutte contre les inégalités, le sauvetage de notre économie, la sécurité des territoires, la santé des citoyens

Et bien qu’elle le dise. Elle ne pourra ensuite s’en prendre qu’à elle-même ! 

Et le Président pourra soit terminer son mandat dans des conditions acceptables soit s’il s’estime désavoué en tirer, comme un prédécesseur illustre, les conséquences qui s’imposeraient.

Pierre Chastanier 23/05/23

Que faire ?

Des groupes de réflexions comme le nôtre il en existe de nombreux en France, clubs, think tanks, partis politiques, mais pour aller plus loin et ne pas se contenter de brasser des idées dans des cercles restreints un engagement plus important est nécessaire qui ne peut être mis en œuvre dans des cénacles tels que le nôtre.

Notre objectif est donc de se contenter de réfléchir, de lancer des argumentaires, d’imaginer des solutions utiles aux problèmes de notre temps, de susciter des vocations chez les jeunes qui nous feront l’amabilité de nous lire.

Soyons donc modestes puisqu’ayant passé l’âge des ambitions personnelles nous ne pouvons être utiles aux autres que grâce aux fruits de nos expériences.

Tout commence par l’éducation. Apporter dès la maternelle aux enfants, rapidement regroupés par capacités, les savoirs fondamentaux et d’abord la lecture pour que chacun dispose de la formation la plus adaptée à ses talents. Ne pas ralentir inutilement les uns, ne pas essouffler systématiquement les autres, rétablir par l’école les injustices sociales des naissances car si l’intelligence n’est pas forcément répartie comme les classes sociales, l’environnement familial des uns les fait avancer plus vite alors que l’environnement familial des autres les tire encore trop souvent vers le bas.

Le tutorat scolaire doit être généralisé pour que les familles modestes bien incapables de s’offrir les cours particuliers d’Acadomia puissent voir des professeurs encadrer des volontaires (retraités, bénévoles, étudiants en service national, chômeurs indemnisés pédagogiquement aptes) qui dispenseront chaque jour au minimum 1 heure de cours personnalisé à chaque enfant, meilleure façon d’éviter les dérives vite irrattrapables (faut-il rappeler que les classes moyennes supérieures ont le droit de déduire de leur revenu imposable 50% des sommes versées à des professeurs particuliers).

Sélectionner par niveau pour mieux adapter l’enseignement aux capacités de chacun n’empêche pas de créer toutes les passerelles possibles pour que ceux qui, en cours de route, se seront motivés puissent revenir à une formation plus générale et rattraper le niveau des plus capables.

J’ai déjà par exemple montré à quel point, face au problème des déserts médicaux, plutôt que de former des IPA (Infirmier en Pratique Avancée) il devrait être possible après 5 ans d’exercice de rejoindre les cours de pathologie de DCEM4 et de transformer en 3 ou 4 ans des infirmiers qui le veulent en médecins à part entière. (Qui parmi les Internes peut encore réciter par cœur le cycle de Krebs ou ânonner les insertions musculaires sur la face postérieure de l’Omoplate ? Ah, pardon il faut dire maintenant Scapula… ce qui change tout !)

Les organisations de jeunesse apprennent la bonne entente, les actions charitables, les règles d’une morale républicaine et que ces organisations soient religieuses ou laïques je préfère pour ma part voir défiler des boys scouts plutôt que des « chouffeurs » de drogue !

Cette concentration des efforts sur la jeunesse permettra de gagner du temps et d’éviter les dérives délinquantes qui coûteront tellement plus cher ensuite mais pour cela il faut remotiver le monde enseignant par plus de considération, plus de salaires, plus de responsabilités au sein des établissements et dans la Cité.

Il faut aussi bien entendu prévoir des échecs et si malgré les efforts déployés, de fortes têtes peuvent encore tout faire sombrer il sera temps de les exclure du circuit des harceleurs pour les former à nouveau dans des établissements médicalement voire militairement adaptés d’où ils émergeront plus tard transformés après une véritable renaissance comme celle qu’a glorieusement connue notre Légion Etrangère.

La Justice à cet égard doit faire son mea culpa car une peccadille légère sanctionnée sans faiblesse chez un mineur sera sûrement plus dissuasive par la suite que ces renvois perpétuels après une rapide semonce qui ne font qu’amuser les jeunes délinquants. Les caïds les utilisent même puisqu’ils savent que s’ils sont pris ils ne seront pas condamnés.

L’entrée dans la vie professionnelle est aussi une étape décisive. Ne parlons pas des étudiants brillants qui feront honneur à notre pays s’ils ne s’évadent pas rapidement vers des cieux plus cléments, ni des apprentis motivés qui deviendront demain de grands professionnels et parfois, au pays des PME, de vrais chefs d’entreprises mais parlons au contraire de tous ceux qui se heurtent à des portes closes, qui envoient inutilement des centaines de CV, qui désespèrent de trouver un emploi leur permettant d’entrer dans leur vie d’adulte autrement que par les réseaux d’assistanat social.

Trouver les raisons de ces rejets, favoriser les formations complémentaires, les préparations psychologiques, l’obtention toute bête du simple permis de conduire, relooker les postulants qui le comprennent, les héberger dans des structures coopératives plutôt que dans l’oisiveté qui comme chacun sait est mère de tous les vices. Voilà un objectif fécond

Après tous ces efforts, chacun se retrouvera avec une meilleure égalité des chances sur la ligne de départ de la vie. Bien sûr tous ne seront pas égaux (On n’est pas dans la ferme des animaux !) mais on aura paré le mieux possible aux injustices sociales.

Restera à parler des injustices fiscales mais ce sera pour un autre jour !

Pierre Chastanier 24/05/23

Faut-il tout mélanger : Ultra-Droite et Extrême Droite fascistes et néo-nazies et Partis de la Droite républicaine RN, Reconquête, DLF, LR, UDI… ? 

J’entendais hier matin une interview du Président Larcher, un homme estimable mais qui une fois encore succombait au piège mitterrandien lancé en 1981 pour diviser la Droite alors que le FN, parti clairement d’EXtrême Droite à l’époque, n’avait même pas eu le nombre de parrainages nécessaire pour se présenter aux Présidentielles (en 1974 il n’avait fait que 0.7%).

Confondre Marine Le Pen et ses 89 Députés avec son père Jean-Marie et ses « éructations » aussi odieuses que fréquentes c’est encore espérer ressusciter les LR morts de leur belle mort entamée aux Européennes de 2019 avec François-Xavier Bellamy à 8.48% et consommée en 2022 avec Valérie Pécresse à 4.78%. 

Certes Marine Le Pen malgré de grands amendements n’est pas irréprochable mais l’acharnement dirigé contre elle par la Macronie n’est que la suite logique de la Mitterrandie, un espoir de se retrouver face à elle au second tour (ce qui est déjà arrivé 1 fois avec son père et 2 fois avec elle) pour essayer de dresser contre eux un arc républicain, seule façon pour un Président minoritaire d’espérer triompher.

L’ennui c’est que les 41% de Français qui ont voté pour elle (et sans doute beaucoup plus aujourd’hui selon les derniers sondages) étaient autrefois, pour la plupart, d’estimables électeurs de l’UDR, du RPR, de l’UMP et même des LR.

Il serait bon que Gérard Larcher s’en souvienne et se pose les bonnes questions !

La commission d’enquête parlementaire qu’elle a, elle-même, suscitée pour se laver des soupçons de collision avec la Russie qui pèsent sur elle (Comme disait Emmanuel Macron : « Vous parlez à votre banquier quand vous parlez de la Russie ») quel que soit l’acharnement de ceux qui lui feront face, se heurtera toujours au refus antidémocratique de toutes les banques françaises de lui octroyer un prêt alors que compte tenu de ses scores le remboursement était scrupuleusement garanti.

François Bayrou, supporter d’Emmanuel Macron, doit se sentir mal à l’aise avec son idée avortée de Banque démocratique garantissant l’accès aux financements publics de tous les candidats représentatifs. 

Comprenez-moi bien : je ne défends pas Marine Le Pen et je n’ai jamais voté pour elle. Je considère même que son arrivée possible, seule, au pouvoir serait catastrophique pour la France car, outre le fait qu’elle manquerait sans doute de partisans compétents (encore que beaucoup iraient comme on dit « A la soupe » !) elle déclencherait une fracture si violente dans le pays attisée par l’ultra-gauche, les écologistes radicaux et les insoumis, que la France serait longue à s’en remettre.

Souhaitons que des jugements hâtifs ne confondent pas les Ultra-Droites fascistes ou néo-nazies comme il y a des Ultra-Gauches tout aussi totalitaires avec les mouvements de Droite et de Gauche qu’il n’y a plus de raison de qualifier d’Extrêmes. 

Les optimistes béats, comme ce bon M. Larcher, devront au contraire mettre leurs talents au service d’une reconstruction de la Droite du RN aux centristes en agglomérant sur la base d’un programme clairement identifié, républicain, laïque, luttant clairement contre le racisme, l’antisémitisme, pour la défense de nos valeurs et de notre civilisation, l’aide au développement du tiers monde, contrepartie d’une immigration plus contrôlée facilitant une bonne intégration, la pratique d’une démocratie parlementaire, la souveraineté nationale encourageant les coopérations européennes, la sécurité et la paix dans le monde.

Espérons que les médias trop souvent aux ordres arrêteront de stigmatiser improprement ceux qui du RN à l’UDI chercheront à entamer un dialogue constructif qui pourra éventuellement déboucher sur une nouvelle Alliance à Droite qui par réaction favorisera le retour d’une Alliance à Gauche plus équilibrée, les deux forces au service du pays pouvant se relayer au pouvoir en fonction des résultats qu’elles auront obtenus.

Pierre Chastanier 25/05/23

Lutter contre la drogue !

Les « faits divers » se succèdent quotidiennement sur les méfaits de la drogue, tués sur les routes par des conducteurs sous l’emprise de stupéfiants, crimes entre trafiquants avec parfois des balles perdues, assassinats dus à des psychiatriques invraisemblablement laissés en liberté, salles de shoot près des crèches et des écoles…

Et toujours un public ignorant des modifications inquiétantes du simple cannabis qui, aujourd’hui, mélangé à des substances encore plus addictives n’a plus rien à voir avec celui que ces partisans du « laisser faire » consommaient sans doute autrefois.

La teneur moyenne en THC (tétrahydrocannabinol) de la résine de cannabis a plus que doublé en dix ans, passant de 12,3 % en 2011 à 30 % en 2022, tandis que, dans la même période, celle de l’herbe a progressé de 34,6 % (de 10,4 % en 2011 à 14,0 % en 2022).

Il est donc urgent de changer la loi ! Poursuivre les trafiquants certes mais on sait à quel point seule des mesures coercitives aujourd’hui inconstitutionnelles pourraient être efficaces : confiscation totale des biens, expulsion des étrangers et de leur famille et, en cas de refus des états d’origine de les reprendre, relégations, lourdes peines de prison, dénonciation des états approvisionneurs, lutte contre le blanchiment d’argent…

Mais aussi en finir avec les consommateurs, durcissement des amendes pour ceux qui sont pris sur le fait, aggravées de peines de prison en cas de conduite sous stupéfiants, obligation de soins dans des établissements d’addictologie spécialisés, suppression des salles de shoot qui, si elles permettent des injections plus stériles n’ont jamais guéri personne au contraire et diffusent dans les quartiers où elles sont installées une délinquance dont se passeraient bien les pauvres riverains. 

Même les petits délinquants qui « commencent » dans le métier comme « Choufs » sont souvent les premières victimes de gangs qui se servent de leur impunité de mineurs face à une justice qui n’ose pas les interner dans des établissements scolaires et médicaux de réinsertion pour s’assurer leurs services.

Il est illusoire de croire qu’une légalisation du cannabis en vue de la consommation et de la production à des fins personnelles règlerait tous les problèmes (réduire le trafic et la criminalité associée, contrôler la qualité, cibler les messages de prévention).

On peut craindre au contraire que l’usage répété du cannabis ne mène à des drogues encore plus dures, sans parler des problèmes d’attention des jeunes à l’école, de sécurité routière ou d’accidents du travail. 

On sait que la légalisation dans les Etats qui l’ont adoptée a doublé les hospitalisations pour intoxications, les accidents mortels sur la route et la dépendance y compris chez les jeunes qui aujourd’hui en France reste dramatique (39% des jeunes de moins de 17 ans déclarent avoir déjà fumé du cannabis !)

Sachons aussi que dans l’ordre décroissant les substances les plus addictives sont les suivantes : héroïne, cocaïne, nicotine, barbituriques, alcool…

Il reste du pain sur la planche !

Mais malgré des saisies historiques, le trafic des stupéfiants est devenu une véritable économie souterraine qui des grandes agglomérations touche désormais les villes moyennes. Estimé à 250 milliards de dollars par an dans le monde il atteint déjà en France plus de 5 milliards d’€, créant il faut bien le dire 21.000 emplois à temps plein qui évidemment échappent au fisc et à l’URSSAF (dealers, guetteurs, nourrices) répartis sur plus de 3.000 points de deal où s’approvisionnent près d’1 million de consommateurs (sans parler des 5 millions de fumeurs d’herbe occasionnels).

Va-t-on enfin prendre conscience du problème et en tirer les conséquences qui s’imposent ou une fois de plus l’ultra-gauche et les écologistes radicaux crieront-ils à une revendication de l’extrême-droite ?

Pierre Chastanier 27/05/23

L’Ultra-Droite, l’Extrême Droite, le RN, la Droite, le Centre !

J’entendais ce matin une interview du Président Larcher, un homme estimable mais qui une fois encore succombait au piège mitterrandien lancé en 1981 pour diviser la Droite alors que le FN n’avait même pas eu le nombre de parrainages nécessaire pour se présenter aux Présidentielles (en 1974 il n’avait fait que 0.7%).

Confondre Marine Le Pen et ses 89 Députés avec son père Jean-Marie et ses « éructations » aussi odieuses que fréquentes c’est espérer ressusciter les LR morts de leur belle mort entamée aux Européennes de 2019 avec François-Xavier Bellamy à 8.48% et consommée en 2022 avec Valérie Pécresse à 4.78%.

Certes Marine Le Pen malgré de grands amendements n’est pas irréprochable mais l’acharnement dirigé contre elle par la Macronie n’est que la suite logique de la Mitterrandie, un espoir de se retrouver face à elle au second tour (ce qui est déjà arrivé 1 fois avec son père et 2 fois avec elle) pour essayer de dresser contre eux un arc républicain, seule façon pour un Président minoritaire d’espérer triompher.

L’ennui c’est que les 41% de Français qui ont voté pour elle (et sans doute beaucoup plus aujourd’hui selon les derniers sondages) étaient autrefois, pour la plupart, d’estimables électeurs de l’UDR, du RPR, de l’UMP et même des LR.

Il serait bon que Gérard Larcher s’en souvienne et se pose les bonnes questions !

La commission d’enquête parlementaire qu’elle a, elle-même, suscitée pour se laver des soupçons de collision avec la Russie qui pèsent sur elle (Comme disait Emmanuel Macron : « Vous parlez à votre banquier quand vous parlez de la Russie ») quel que soit l’acharnement de ceux qui lui feront face, se heurtera toujours au refus antidémocratique de toutes les banques françaises de lui octroyer un prêt alors que compte tenu de ses scores le remboursement était scrupuleusement garanti.

François Bayrou, supporter d’Emmanuel Macron, doit se sentir mal à l’aise avec son idée avortée de Banque démocratique garantissant l’accès aux financements publics de tous les candidats représentatifs.

Comprenez-moi bien : je ne défends pas Marine Le Pen et je n’ai jamais voté pour elle. Je considère même que son arrivée possible, seule, au pouvoir serait catastrophique pour la France car, outre le fait qu’elle manquerait sans doute de partisans compétents (encore que beaucoup iraient comme on dit « A la soupe » !) elle déclencherait une fracture si violente dans le pays attisée par l’ultra-gauche, les écologistes radicaux et les insoumis, que la France serait longue à s’en remettre.

Souhaitons que des jugements hâtifs ne confondent pas les Ultra-Droites fascistes ou néo-nazies comme il y a des Ultra-Gauches tout aussi totalitaires avec les mouvements de Droite et de Gauche qu’il n’y a plus de raison de les qualifier d’Extrêmes.

Les optimistes béats, comme ce bon M. Larcher, devront au contraire mettre leurs talents au service d’une reconstruction de la Droite du RN aux centristes en agglomérant sur la base d’un programme clairement identifié, républicain, laïque, luttant clairement contre le racisme, l’antisémitisme, pour la défense de nos valeurs et de notre civilisation, l’aide au développement du tiers monde, contrepartie d’une immigration plus contrôlée facilitant une bonne intégration, la pratique d’une démocratie parlementaire, la souveraineté nationale encourageant les coopérations européennes, la paix dans le monde.

Espérons que les médias trop souvent aux ordres arrêteront de stigmatiser improprement ceux qui du RN à l’UDI chercheront à entamer un dialogue constructif qui pourra éventuellement déboucher sur une nouvelle Alliance à Droite qui par réaction favorisera le retour d’une Alliance à Gauche plus équilibrée, les deux forces au service du pays pouvant se relayer au pouvoir en fonction des résultats qu’elles auront obtenus.   

Pierre Chastanier

L’Audition de Marine Le Pen

J’ai écouté ébahi, l’audition de Marine Le Pen, se présentant, à sa demande, devant la Commission Parlementaire chargée de vérifier l’existence d’une ingérence étrangère éventuelle (en l’occurrence de la Russie) dans le financement du Front National en 2014.

Tout dans cette audition était irréel :

L’exposé des faits parlait d’emprunt russe de 11 millions d’€ (et non d’un emprunt bancaire auprès de la First Czech Russian Bank) alors qu’aucune banque française ni aucune banque européenne n’avait accepté de prêter au FN (devenu le RN en 2018) pourtant assuré de faire au moins les 5% entraînant un remboursement automatique par l’Etat de ses dépenses de campagne présidentielle (Marine Le Pen passera de 17.9% en 2012 à 33.9% en 2017)

Personne n’a contesté le fait que la Banque de la Démocratie exigée par François Bayrou pour son ralliement à Emmanuel Macron avait été enterrée et que les démarches de Marine Le Pen auprès du Président de la République comme les déclarations de François Bayrou devenu Ministre « Il est insupportable qu’une banque privée ait le droit de vie ou de mort sur une formation politique » n’avaient été suivies d’effet.

Ni le Président de la Commission, ni l’invraisemblable Rapporteuse (une ancienne des LR gesticulante et agressive) n’ont pourtant signalé dans cette affaire la moindre contestation de la Commission Nationale des Comptes de Campagne !

Les Membres de la Commission à l’instar du Président Macron ont toujours parlé du FN que Marine Le Pen tente de dédiaboliser depuis 2011 (il y a 11 ans) et jamais du RN pour bien marteler la création nauséabonde en 1972 (il y a 50 ans) de ce parti d’extrême-droite par deux fondateurs sulfureux Jean-Marie Le Pen et l’ancien Waffen SS chef de la Police de Vichy René Bousquet, ami de François Mitterrand à qui d’ailleurs on n’a jamais reproché cette triste fréquentation !

La partialité des Commissaires (à l’exception de celui membre du RN) était manifeste et, à mon goût, indécente, témoignant bien de ce que je redoute depuis longtemps : la menace d’une guerre civile si Marine Le Pen finissait par remporter, seule, une prochaine présidentielle.

Pourtant parmi eux, ceux du LR, soutenu par les banques françaises alors que ses pertes étaient gigantesques (120 millions d’€ selon Marine Le Pen) n’ont jamais rectifié les chiffres !

Une vraie collusion avec la Russie lui était inlassablement reprochée par Julien Bayou, Député radical EELV membre de Nupes (contre qui Marine Le Pen a eu l’intelligence de ne jamais évoquer une affaire qui avec l’Affaire Quatennens avait un temps défrayé la chronique) !

Cette attitude générale de tous les membres de la Commission (sauf un) traduit l’impossible dialogue que la Macronie, en brisant la répartition Droite-Gauche, a fini par installer à l’Assemblée Nationale et les vagues tentatives de Gérald Darmanin pour ameuter les LR ont bien peu de chances d’aboutir.

Qu’on me comprenne bien : Je ne suis pas en train d’écrire un plaidoyer en faveur de Marine Le Pen pour laquelle, une fois de plus, je n’ai jamais voté. Son mouvement, le RN, même s’il cherche une notabilisation qui tranche avec le comportement insensé, dans l’hémicycle, des Députés de la Nupes, portera toujours les stigmates de ses origines tant que sa Présidente n’aura pas clairement dénoncé ses liens, même anciens, avec des groupuscules de l’Ultra-Droite, les rescapés d’Ordre Nouveau, du GUD, de  Génération Identitaire, d’Argos, des Remparts… quelques 2000 énergumènes néo-nazis, racistes, fascistes, antisémites, pendant à l’Ultra-Droite des Black Blocs à l’Ultra-Gauche.

Tant que cette dénonciation publique par la Présidente du RN suivie d’une déclaration officielle reniant les positions historiques du FN associée à l’expulsion des membres du RN liés à ce passé glauque n’aura pas été prononcée, aucune alliance solide à Droite ne pourra être envisagée dans un tel climat d’affrontement.  

Notons bien cependant que tout acharnement massif tel que celui-ci profite à la victime et que les membres pour une fois unanimes de la Commission, du LR à l’Extrême-Gauche (on pense aux Animaux malades de la Peste enfin unis contre le baudet) feraient bien de s’en souvenir.

La Démocratie ne peut survivre que dans un débat tolérant, respectueux des opinions de chacun, sinon dans un pays où plus de la moitié des inscrits n’ont pas voté aux dernières législatives, la seule issue restera l’arrivée d’un gouvernement populiste comme c’est le cas chez nos voisins italiens avec l’accession au pouvoir de Giorgia Meloni, pour laquelle Marine Le Pen, excédée de lui être comparée, a fini par déclarer dans une interview à República « Meloni n’est pas ma jumelle » !

Pierre Chastanier 29/05/23

Comment retrouver un débat tolérant ?

Les affrontements inouïs de tous ordres auxquels nous assistons régulièrement sur la route, dans les quartiers, dans les entreprises, dans les médias, à l’Assemblée Nationale nous font craindre des lendemains particulièrement difficiles.

La Sécurité, l’Immigration, l’Écologie, les Retraites, le Pouvoir d’achat, l’Éducation, les Communautarismes : tout est bon pour que des relations brutales s’établissent entre citoyens, manifestations, refus d’obtempérer, violences des extrémistes, violences faites aux femmes, insultes, assassinats, balles perdues…

Mais pour retrouver une atmosphère plus sereine il faut d’abord déceler les causes de ces incivilités. Elles ont toujours existé mais elles prennent aujourd’hui un tour vraiment trop préoccupant.

C’est bien connu certains brisent ce qu’ils ne peuvent avoir ! Et la grande inégalité sociale qu’un individualisme forcené ne fait qu’augmenter est sans doute un des premiers facteurs à prendre en compte.

Jamais les riches n’ont été aussi riches et par conséquent les pauvres, aussi pauvres. Le ruissellement espéré par certains ne s’est pas produit. La participation au sein de l’entreprise s’est résumée le plus souvent à une simple prime d’intéressement. Le nombre d’années requises pour une retraite à taux plein tient bien mal compte de la pénibilité et de la dangerosité du travail. L’accueil des migrants chassés de chez eux par la misère ou par les guerres (où notre responsabilité est parfois engagée) se transforme en chasse aux intrus. Le délabrement de notre système éducatif et de notre système de santé touche lui aussi les mêmes couches de notre population. Nos 10 millions de pauvres crient justice alors que le patrimoine professionnel est incroyablement mal réparti (1% des Français possède 66% du patrimoine de l’ensemble des entreprises).

Le Gouvernement, incapable de faire évoluer la situation laisse des territoires perdus de la République s’autogérer, bandes, trafic de drogue, délinquance, SDF, …     

La baisse de pouvoir d’achat touche d’abord bien évidemment les plus modestes, le prix du litre de carburant est le même pour l’ouvrier avec sa vieille « diesel » qui doit faire matin et soir 20 kms pour se rendre au travail ou la caissière de supermarché qui souvent fait le trajet 4 fois par jour car sa journée est partagée en deux phases au meilleur profit de l’entreprise.

Il suffit de regarder autour de soi pour constater que l’obésité est une maladie des pauvres : les pâtes coûtent moins cher que les légumes bio !  

Bref : assez de constats. Voyons plutôt quelles pistes pourraient être étudiées pour retrouver sinon une égalité qui n’a jamais et ne peut pas exister mais une meilleure compréhension qui favoriserait ce qu’on continue à appeler le « vivre ensemble ».

Une prise en charge dès le plus jeune âge par une meilleure éducation de la jeunesse, professeurs mieux recrutés et mieux payés, tutorat scolaire obligatoire, égalité des chances, réforme de l’apprentissage, développement des passerelles, véritable formation continue individualisée et contrôlée, resserrement de la grille des salaires nets par une modulation des charges sociales ne pénalisant pas la compétitivité des entreprises, limitation des dividendes, des retraites chapeau et des salaires exorbitants des grands dirigeants, revenu universel remplaçant les innombrables aides, chèques, et assistanats de toute sorte dévorés en grande partie par leur seule gestion…

Respectabilité des élus dans leur propos, dans leurs comportements, sanctionnant par une inéligibilité définitive les fraudes, les actes de corruption, les embauches de complaisance, les manipulations de toutes sortes.         

Respect de la démocratie, éducation du peuple par des débats pédagogiques où les différences de point de vue seront exposées avec acceptation tolérante du point de vue adverse. Consultations régulières par référendums sur toutes les questions importantes. Sanction des comportements inappropriés.

On ne sera pas d’accord sur tout. Mais on devra accepter d’échanger nos points de vue sans agressivité irresponsable, puis de voter si notre système électoral permet enfin, comme ce fut souvent le cas sous la Vème République (De Gaulle 1, De Gaulle 2, Pompidou, Giscard, Mitterrand 1, Mitterrand 2, Chirac 1, Chirac 2, Sarkozy, Hollande, Macron 1) de trouver à la Chambre une majorité qu’elle soit présidentielle ou de cohabitation permettant au Gouvernement de gouverner !

Aujourd’hui rien ne va plus !

Les Français se sont détournés de la politique. Depuis le référendum de 2005 où leur voix a été étouffée, à la perte de souveraineté constatée en Europe, ils se détournent des urnes. Le Président Macron aux Présidentielles 2022 n’a été réélu que contre Marine Le Pen. Sur les 58% rassemblés sur son nom au second tour, les votes Anti-Le Pen représentaient au moins 32%. Il ne regroupait donc que 26% des inscrits (1 Français sur 4) et aux Législatives qui suivirent avec 38% des 46% de votants son parti tombait à 17% des inscrits (moins de 1 Français sur 5)

Comment devant de tels chiffres n’a-t-il pas immédiatement proposé un Gouvernement de coalition soit à sa Droite soit à sa Gauche qui aurait eu au moins le mérite de dégager une majorité cohérente !

Si les invectives se poursuivent, les incivilités, les atteintes à la loi, les trafics de toute sorte, les migrations non contrôlées, les écarts de fortune excessifs entre citoyens, les problèmes de santé, d’éducation, de pouvoir d’achat alors la France ne sera plus la France !

Réveillons-nous : il est temps de retrouver le chemin du dialogue, d’essayer de se comprendre sinon de se convaincre, de s’opposer par nos votes et non par la violence dans la rue, d’accepter la loi de la démocratie, de respecter nos idéaux : Liberté, Egalité, Fraternité.

Pierre Chastanier 30/05/23