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Y a-t-il encore une place pour l’espoir ?

« Macron est taré », claironnait sur France 2, François Ruffin, son compatriote d’Amiens, député LFI ! Façon certes peu élégante de parler du Président de la République mais les faits sont là et la campagne pour les Élections Européennes, une fois de plus, a vu l’affrontement entre des France de plus en plus incompatibles.

L’annonce dramatisée de la dissolution de l’Assemblée Nationale était prévue de longue date compte tenu des sondages calamiteux qui annonçaient l’écrasante défaite du parti présidentiel face au Rassemblement National.

Malgré une participation en légère hausse (51.4%) Valérie Hayer et ses tuteurs (Macron et Attal qui alla même jusqu’à l’interrompre en arrivant à l’improviste et en intervenant à son dernier «meeting») n’ont en effet convaincu que 14.56% des votants soit 7.48 % des inscrits !

L’annonce de la dissolution (par un discours en langage écrit donc déjà préparé et lu sur un prompteur) n’a pas traînée (le temps conformément à la Constitution (Art 12) de convoquer à l’Elysée dès proclamation des résultats à 20 heures le Premier Ministre et les Présidents des Assemblées, Sénat et AN).

Il y a même eu une certaine malice à fixer la date du premier tour de scrutin 21 jours plus tard (alors que l’Art 12 prévoit entre 20 et 40 jours). Trop court pour laisser aux oppositions (Droite et Gauche) le temps de négocier d’éventuelles coalitions (les partis devront en principe déposer les 577 dossiers de candidatures au plus tard le 7 juin !).

N’est pas De Gaulle qui veut ! Désavoué en 1969, le Général démissionna aussitôt.

Macron c’est plutôt Chirac tentant en 1997 de consolider sa majorité. On sait où cela l’a conduit !

Mais comment envisager en cas de victoire majoritaire du Rassemblement National aux prochaines législatives une cohabitation au sein de l’Assemblée Nationale avec les écologistes ou les Insoumis. Comment de tels blocs pourraient-ils se supporter les uns les autres alors que tant de heurts irréparables les séparent.

Les éructations haineuses manifestées par des extrémistes de Gauche, de Martine Aubry à Léon Desfontaines en passant par Marie Toussaint, Sandrine Rousseau, Mathilde Panot, Manuel Bompard et autres Danièle Obono, des gauchistes comme Nathalie Arthaud ou des socialistes vendus aux Démocrates américains comme Raphaël Glucksmann, à l’encontre de Jordan Bardella ou de Marion Maréchal (qui, même si c’est une attitude bien calculée de leur part, ont su garder un ton respectueux envers leurs adversaires) ne pourront être oubliées.

Dès hier soir d’ailleurs, Place de la République, des hordes insoumises se rassemblaient déjà avec des pancartes évocatrices (Le Pen pas la peine !)

Les médias aux ordres y ont rajouté leurs attaques : interrompre sans cesse, manifester une mauvaise foi caractérisée, débiter des informations tronquées, telle semble être la nouvelle règle de ceux qui ne veulent pas déplaire aux milliardaires qui les possèdent.

Dans l’hypothèse d’une victoire éclatante du Rassemblement National le 7 Juillet jamais cette Gauche haineuse n’acceptera la légitimité du scrutin.

Dans l’hypothèse plus vraisemblable (sauf si le RN s’entendait avec les LR et Reconquête) d’une majorité relative, l’Assemblée à nouveau tripartite avec pourquoi pas 200 Députés RN car ne l’oublions pas c’est un scrutin majoritaire à deux tours) serait encore plus ingouvernable que maintenant.

C’est d’ailleurs ce qu’espère le Président Macron qui, si d’ici-là il ne déclenche pas une troisième guerre mondiale, après nous aura fait vivre deux quinquennats (s’il finit le second) catastrophiques tentera de démontrer que le RN malgré ses promesses n’est pas en mesure comment il le prétend de « sauver la France ».

Or, en 7 ans jamais la France du « En même temps » qui veut plutôt dire du « Tout et le contraire de tout » n’aura connu depuis 1968 une telle série d’affrontements des Gilets Jaunes aux scandaleuses émeutes des banlieues, un tel règne de l’insécurité et du narcotrafic, une telle dette abyssale que devront rembourser nos enfants, un tel abandon de notre souveraineté au profit d’une technocratie bruxelloise dévoyée, une telle perte de considération du monde entier et en particulier de l’Afrique. Rien ne nous aura été épargné !

La France macronienne n’est plus la France et les dégâts causés semblent désormais irréparables. Ils ont engendré une terrible exaspération des Français, consécutive aux violents coups de canif portés contre l’assurance chômage, les retraites, l’épargne, s’ajoutant à l’insécurité grandissante, la faillite de l’école et des soins, la baisse du pouvoir d’achat, les réformes stupides imposées, les déviances montées au pinacle.

Si le Président Macron espère, avec cette élection à deux tours, rejouer comme en 2017 et en 2022 son coup favori, celui de l’Arc Républicain contre l’Extrême Droite (gageons que dans les jours prochains il nous refera la visite d’Oradour-sur-Glane ou du Mémorial de la Shoah) , les choses avec une majorité bien plus réduite continueront à s’aggraver dans notre malheureux pays jusqu’en 2027, sauf si y mettait fin une confrontation mortelle avec la Russie ou si le peuple exténué par tant d’erreurs entrait en rébellion.

Si le Rassemblement National grand vainqueur de cette élection tentait pour s’assurer une large majorité de faire alliance avec les autres forces de Droite (Déjà ceux qu’on persifle à qualifier d’Extrême Droite représentent près de 40% des suffrages) et réunissait avec les LR, Reconquête, les Divers Droite et pourquoi pas ensuite les Centristes, une coalition de gouvernement imbattable, il aurait peut-être des chances de redresser le pays amenant de l’ordre dans la rue, dans les territoires ultra-marins, dans les finances publiques, dans l’école, dans les banlieues, dans la gestion stricte de l’immigration.

Les semaines qui viennent vont-elles soulever quelques espoirs ? Le RN ne va-t-il pas tenter d’obtenir seul la majorité ? Acceptera-t-il Marion Maréchal tout en rejetant Éric Zemmour ? Que feront les députés Macroniens en cas de défaite ? Que se passera-t-il le 26 Juillet (date d’ouverture des JO) alors que le nouveau Gouvernement sera à peine formé ? Comment l’UE accueillera-t-elle les nouvelles exigences éventuelles de la France ?

Rien n’est malheureusement à attendre d’une Gauche de plus en plus infréquentable, tout devrait l’être d’une véritable Union des Droites, lucide, équilibrée, consciente des nombreux nuages noirs qui obscurcissent le ciel français, prête à servir et non à se servir pour sortir le pays de l’ornière tragique où les Gouvernements précédents nous ont fourvoyés.

Pierre Chastanier, 10 juin 2024

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